Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Aphorismes misanthropes.

L'amour du prochain anonyme est une foutaise !

Ce que les "autres" ne vous pardonnent pas, c'est de n'avoir nul besoin d'eux pout vivre votre vie ... surtout si vous la vivez heureux.

 

*

 

La vie d'un anachorète est de pure verticalité qu'aucune horizontalité ne vient distraire.

A lui seul, il est preuve vivante que l'humain peut n'être pas un animal social.

 

*

 

Plus je connais les humains, plus j'aime les arbres !

Amertume ? Déception ?

Non ! Libération ...

 

*

 

A part quelques rares exceptions, le besoin des autres n'est qu'utilitaire.

Egoïsme  ? Rejet de l'autre ? Haine ou inimitié ? Misanthropie ? Non ... même pas.

 

La vraie vie est intérieure, voilà tout. Mais pour beaucoup, cette intériorité est réduite comme une peau de chagrin, alors ils se vengent en s'occupant des autres qui, eux, ne leur demandent rien.

 

La petite communauté fraternelle, assez repliée sur elle-même ? Oui !

La foule et les masses ? Non !

 

*

 

Débarrassez-moi des humains ...

Moi, je m'occupe des fleurs, des mésanges, des livres et du Divin ... de mes Frères et de mes petits-enfants ... et c'est bien assez pour remplir une vie à ras-bord.

 

*

 

L'authentique vie sociale d'un humain (les vraies relations personnelles profondes et durables), statistiquement parlant, c'est au plus cinquante personnes (et même, plutôt, une trentaine). Au-delà, commence l'anonymat alimentaire ... Au-delà commence le "peuple" ...

Je n'ai que faire du peuple et des peuples ... laissons cela aux démagogues qui, faute de vie intérieure, se déguisent en politiciens.

 

*

 

L'avenir démographique qui se dessine, outre la baisse globale indispensable de la population totale humaine sur cette Terre qu'elle assassine de plus en plus gravement, prendra la forme, sur chacun des huit continents (au sens historique, culturel et géographique, monétaire et militaire, législatif et ethnique du terme), d'une multitude de réseaux plus ou moins homogènes (culturellement parlant) de petites communautés autonomes composées, chacune, d'une cinquantaine de foyers au maximum.

Les entreprises et les instances socio-politiques suivront le même chemin.

Le monde artificiel des Etats-Nations est bel et bien terminé.

 

*

 

L'obsession du pouvoir, de la célébrité, de la notoriété ne fait que traduire la pauvreté abyssale de la vie intérieure des humains dont ces facticités simulent un ersatz d'énergie vitale.

 

*

 

Se "distraire" (les étymologies sont terribles – "distraire : tirer loin de l'essentiel"), c'est tenter d'échapper au vide intérieur qui nous habite.

 

*

 

Il est urgent d'inverser totalement la logique pédagogique de nos établissements scolaires : il faut apprendre , dès le plus jeune âge, aux enfants, à trouver, en eux-mêmes, l'énergie vitale qui leur permettra de se construire solidement pour, ensuite, affronter le monde extérieur.

Aujourd'hui, bien malheureusement, on inverse les priorités et l'on mise gros sur l'apprentissage de la convivialité, de la vie groupale afin de rendre les enfants le plus dépendant possible du système social.

 

*

 

Aime le Divin d'abord ! Tu apprendras ensuite à aimer les "autres" car ils ne sont que d'autres manifestations (avec bien des ratés et des fautes) du même Divin que tu aimes déjà.

 

*

 

L'altruisme ? Non !

La bienfaisance ? Non !

La philanthropie ? Non !

La charité ? Non !

L'aumône ? Non !

La miséricorde ? Non !

L'assistanat ? Non !

L'entraide fraternelle au sein de ma(mes) communauté(s) ? Oui !

 

La générosité doit être libre, choisie et sélective.

Elle doit être désinstitutionnalisée (donc totalement inégalitaire).

La bonté des autres, cela doit se mériter !

Je refuse de payer des impôts anonymes pour financer des aides à des drogués, des ivrognes, des illégaux, des fainéants, des faussaires, des racailles, des fonctionnaires inutiles (pléonasme), etc ...

Mais je veux bien faire tout cela et beaucoup plus si ces déviants font partie de mon clan, de ceux que j'ai choisis.

 

*

 

La période chaotique qui clôt le paradigme moderniste (1970-2030), a construit une pseudo-culture artificielle et fausse qui inonde et intoxique tous les médias, surtout sociaux, et qui repose sur deux erreurs monstrueuses : celle de l'égalitarisme (c'est-à-dire de la condamnation de toutes les différences qui sont, pourtant, seules à générer toute la richesse culturelle, sociale, intellectuelle, historique, ..., de l'humanité) et celle – plus grave encore, mais plus insidieuse - que l'humain est désormais libéré des lois de la Nature (avec les catastrophes écologiques, météorologiques, psychologiques, psychédéliques, psychotropiques, allosexuelles, etc ...).

 

Les deux mots d'ordre, dans leur extrême concision, sont donc : Egalité et Liberté.

Si, de plus, on se rend compte que ce que l'on appelle, dans la rue, la Fraternité, n'est en fait qu'un euphémisme pour parler d'assistanats en tous genres et indistincts, alors on fait le "plein" ...

 

Tout ce qu'il faut combattre, rejeter et remplacer d'urgence, a été énoncé pour la première fois en 1790 par Robespierre, le père de la Terreur, et constitutionnellement officialisé  en 1848 lors du "printemps des peuples" c'est-à-dire lors du début de la tyrannie idéologique du socialisme.

 

Cette infâme devise (Liberté,. Egalité, Fraternité) sera enfin jetée aux orties et remplacée par : Autonomie, Différence, Communauté.