Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

"La pluie ne mouille pas les poissons" (M.H.)

Je suis un chercheur pratique. Il me faut comprendre pour pouvoir bâtir, agir en conséquence, faire les choses avec sens. J'étudie donc, tout le temps et quel plaisir ! J'expérimente. Je formalise des méthodes. Et lorsque le bon mot est prêt, lorsque la bonne formule est au point, lorsque vous êtes prêt à aller de l'avant, je fais un bout de chemin avec vous ... Marc.

A la une

2023 : quelques prédictions, risquées !

La faillite de Tesla, de Twitter, de FaceBook, de Meta … et la fin des "réseaux sociaux" qui est la plus grande machinerie de désinformation et de manipulation de masse jamais imaginée. La fin, donc, du cauchemar californien … L'échec d'Erdogan aux élections turques et l'éviction définitive de l'islamisme d’État … et, par effet domino, grâce à des femmes merveilleuses et courageuses, la fin du régime des mollahs en Iran et des talibans en Afghanistan … Il est urgent que l'Union Européenne et l'ONU condamnent radicalement et pratiquement l'islamisme sous toutes ses formes ! En France : effondrement du Nupés (une chimère artificielle sans fond, ni forme qui tenait par la seule poigne démagogique d'un dictateur déchu), mais gros chambards autour de la remise au carré des grands champs de parasitisme national (retraites, fonctionnaires, allocations, immigrations, subsides, etc …). Le début de l'effondrement économique et social de la Chine de Xi-Jinping ; il est urgent de boycotter, purement et simplement, tous les produits chinois qui pourrissent tous les marchés avec leur sous-qualité. Fin de Poutine et fin du néo-tsarisme … à la condition que l'Union Européenne considère enfin la Russie comme européenne. Cette Union Européenne qui doit devenir un continent fédéral et fédéré, au-delà des Etats-Nations devenus artificiels et inutiles. Rester allié de l'OTAN (c'est-à-dire des USA), mais non inféodé à lui (à eux). Ne pas oublier : les USA sont en voie de dislocation. Et quelques autres bricoles un peu partout … La routine des tyranneaux en Islamiland, en Afroland, en Latinoland, … qui détournent les fonds de leur pays vers des comptes en Suisse ou aux Bahamas, moyennant quelques milliers d'assassinats. Rien de neuf ! Mais surtout, l'accélération de la pénurisation de toutes les ressources naturelles avec, pour conséquence, la hausse de tous les prix, la baisse de tous les pouvoirs d'achat, la montée partout de l'inflation et du chômage, la baisse des natalités, la fuite hors des métropoles, le vieillissement des populations, la pénurie de personnel médical, l'effondrement des systèmes de sécurité sociale, l'indispensable contrôle et la stricte sélectivité des immigrations, … et l'instauration profonde et définitive d'un nouveau mode de vie basé sur la FRUGALITE généralisée ("beaucoup moins, mais un peu mieux !") !

Billets
Vous avez dit "cratie" ?

Ce que "gouverner" veut dire …
2023-09-24T10:55:43+02:00

Quelle Franc-maçonnerie pour les générations qui viennent ?

L'avenir da la Franc-maçonnerie malgré le chaos civilisationnel et les évolutions générationnelles …
2023-09-24T10:54:48+02:00

L'ineptie du credo chrétien.

Le symbole de Nicée-Constantinople fonde le(s) christianisme(s) sur des absurdités !
2023-09-24T10:53:43+02:00

Journal philosophie et spirituel

Actualité - De l'Etre au Devenir - Octobre 2023

Les pensées et réflexions quotidiennes du philosophe Marc Halévy sont partagées tous les mois en ligne, et puis éditée en ligne sous forme de recueil (disponible gratuitement).

 

Le 01/10/2023

 

De Sylvain Tesson :

"L'écran, c'est la fenêtre qui fait croire qu'elle n'a pas de barreaux. Il y a une forme de totalitarisme tech à l'œuvre, un « techtalitarisme »... la matrice dirige nos pensées, occupe notre temps, envahit notre intimité. Ce truc (téléphone portable) a mis un écran entre le visage et le monde. Cette machine est binaire. Comme une arme avec cran de sécurité qu'on ouvre ou ferme. Je n'aime pas le binaire. « Malheur à moi, je suis nuance », dit Nietzsche. « Honte à toi, tu es binaire », pourrait-on ajouter. Je ne demande rien à ce machin : ni de m'augmenter, ni de m'éduquer, ni de m'améliorer, ni de me seconder, ni de me distraire, ni même de me renseigner. Tout juste éventuellement de me donner l'heure de fermeture de la librairie la plus proche."

Fondamentalement, le téléphone portable (et le téléphone en général) ne sert vraiment pas à grand' chose de vraiment utile.

Prototype d'un gadget infantile dont on a réussi à faire à croire à presque tout le monde et surtout aux crétins, qu'il est indispensable.

Me téléphone dérange toujours !

Téléphoner à quelqu'un, c'et déranger ce quelqu'un qui est occupé à faire autre chose, autrement plus utile que d'entendre vos inepties et votre babil.

 

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De mon amie Blanche de Richemont :

 

"Si nous étions parfaitement rationnels et conscients de l'impact de nos actes, nous ne ferions pas d'enfants (nuits blanches assurées et inquiétudes pour la vie), nous ne nous marierions pas (une folie légale depuis des siècles), nous ne tomberions jamais amoureux (car l'amour fait aussi tomber), nous n'inventerions aucune œuvre d'art (des chances pour qu'elles tombent dans l'oubli sans même avoir été reconnues), nous ne passerions pas des heures à bâtir des châteaux de sable que la marée emportera. Nous n'aurions aucun courage car nous savons intimement que tout passe. Ce n'est pas notre raison, mais notre ardeur qui nous élance."

 

Notre esprit est un ensemble de six facultés plus une : la volonté, l'identité, la rationalité, la créativité, la sensibilité, l'intuitivité  le tout coordonné et harmonisé par la conscience.

Ce que Blanche appelle "ardeur", c'est la volonté intentionnelle qui est une faculté disjointe de la rationalité (le "raison"). Ce qu'elle met en évidence dans son texte est le simple fait que la conscience tente, vaille que vaille, d'harmoniser la volonté (qui n'est pas rationnelle) avec la rationalité (qui n'est pas volontariste).

 

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Quoique ces deux termes soient aussi artificiels l'un que l'autre, et couvrent des ensembles aussi flous et approximatifs l'un que l'autre, il devient évident que les intérêts de l'Etat (les institutions, les fonctionnaires, les bureaucrates, les politiques ) et les intérêts de la Nation (les gens) divergent de plus en plus dramatiquement.

 

Un exemple parmi tant : d'un côté les assistanats de plus en plus délirants et électoralistes de l'Etat pourrissent le monde du travail et de l'entreprise, non seulement en fabriquant des légions de fainéants profiteurs, mais surtout en se finançant soit par des systèmes taxatoires de plus en plus abracadabrantesques et absurdes, soit en pratiquant des endettements suicidaires contraires aux intérêts de la Nation future et de son économie globale.

 

La seule mission de l'Etat est de garantir l'autonomie de la Nation … et rien d'autre ! Pour se faire, nul besoin d'élus !

 

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Le 02/10/2023

 

Le Salut, c'est croire que la Joie de vivre est ailleurs (au Paradis des Religions) ou plus tard (par "les lendemains qui chantent" des Idéologies).

L'Alliance, c'est vouloir que la joie de vivre soit ici et maintenant dans ce monde-ci, tel qu'il est et va, au-delà des caprices et fantasmes humains, en connexion de Vie et d'Esprit, profonde et vraie, avec le Tout de ce qui existe.

 

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Le 03/10/2023

 

De Saïd Mahrane :

 

"Mélenchon dresse un sombre tableau de l'état du monde, largement imputable à ceux de sa génération. Un livre étrange, qui mêle à la fois fresque historique, précis de lutte des classes, mantras de vie (« Les autres sont nos semblables. », « La liberté se montre comme le plus ferme chemin vers l'égalité »), bilan apocalyptique des conséquences du dérèglement climatique, obsession anti-américaine, réflexion sur la vie en réseaux, dénonciation de la consommation de masse, vague histoire des idées, sociologie des villes, le tout sur un ton mi-prophétique mi-didactique.

 

Des passages feront l'unanimité, notamment ceux sur certaines dérives consuméristes et individualistes de notre société ; d'autres déplairont en raison de leur épaisseur idéologique. Le Bien contre le Mal

 

On reconnaît chez le leader Insoumis la posture d'éducateur d'un peuple dont on se demande, à la fin, s'il veut le bien ou le mal. Car il y a un virage décroissant chez Mélenchon – le mot n'apparaît pas dans son texte –, plus affirmé que dans ses livres précédents. Ses alliés écolos devraient s'en inquiéter, tant il va au-delà des simples discours gauchistes sur la durabilité ou la productivité « soutenable ». Pour lui, « le moment actuel est bien celui de la fin d'un monde ».

 

L'Insoumis, qui parlait naguère d'une « décroissance ciblée », veut nous convaincre que le salut des peuples et de la planète passera par la sortie du capitalisme, de la mondialisation et de toute idée productiviste. Il va jusqu'à inscrire son combat dans la lutte du Bien contre le Mal : « Notre programme postule la rupture avec l'ordre du monde tel qu'il est à présent. Il nomme alors le Bien en montrant quelle transition écologique et sociale il faut opérer. »

 

Appliqué à l'ordre social actuel et aux aspirations populaires telles que façonnées, certes, par les offres du marché, son programme jetterait des millions de Gilets jaunes dans les rues. Une croissance négative, c'est du chômage en plus, du pouvoir d'achat en moins, des recettes fiscales et des cotisations qui manqueront au développement des services publics. « Il ne serait pas très réaliste de proposer comme programme écologique la privation de tout si ce n'est pas indispensable à la pure survie… », se contredit habilement Mélenchon, après avoir fait le détail en de nombreux chapitres de l'épuisement d'un système.

 

La gauche a abandonné le progrès. Comme si la taxation des riches, la sortie de l'indice PIB et l'inversion du rapport de force social pouvaient conduire les classes populaires et moyennes à renoncer à un confort de vie acquis ou voulu (et bien mérité). Comme si la peur qu'instille l'auteur devait entraîner les plus humbles à renoncer au mode de vie que leur permettent leurs faibles moyens. « À cette heure tout nous destine au collapse », écrit-il.

 

L'urgence climatique oblige pourtant à une réforme a minima ou a maxima de nos comportements, mais l'Insoumis, sorti de la lutte des classes et de ses lubies d'un retour à la chose minuscule, peine à convaincre. Il s'obstine à vouloir associer l'enjeu environnemental à celui des luttes sociales sans voir qu'il y a, bien souvent, chez de nombreux Français, uniquement une conscience pour l'un ou pour l'autre, laquelle conscience est dans la plupart des cas adossée à un statut social. Les vieux marxistes l'avaient bien compris, qui opposaient l'écocentrisme des bourgeois écologistes à leur anthropocentrisme. La préoccupation écologique s'accroît en effet avec le niveau de richesse et de diplômes : Mélenchon parle du haut de la pyramide sociale. Et, comme un aveu, il va chercher une partie des habitants des banlieues pauvres sur des thématiques plus identitaires qu'écologiques ou économiques."

 

Des idéologies comme "lutte des classes", marxisme, capitalisme, gauchisme, consumérisme, bourgeoisisme, etc …, on le voit un peu plus chaque jour, sont des momies propres à la Modernité moribonde.

Le problème de fond n'est plus là. Le problème est : beaucoup moins d'humains sur Terre (moins de deux milliards) en proportion des ressources naturelles durablement renouvelables … ou effondrement total de l'humanité.

Tout le reste est bavardage stérile.

 

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De Simon Epstein :

 

"Il y a en Israël une guerre des cultures entre d’un côté les religieux qu’ils soient ultraorthodoxes ou messianiques et le camp libéral qui s’est réveillé après des années de trop grande tolérance à l’égard de ces deux formes de religion."

 

Et d'autres d'ajouter :

 

"Il y a en Israël une guerre des cultures entre, d'un côté, les religieux qu'ils soient ultraorthodoxes ou messianiques, de l'autre et le camp libéral qui s'est réveillé après des années de trop grande tolérance à l'égard de ces deux formes de religion. Un camp libéral qui admet la religion juive comme facteur culturel ou national, mais qui ne l'admet ni dans sa version ultraorthodoxe ni dans sa version nationaliste et messianique."

 

Le Juif que je suis, ne se reconnait absolument pas dans ce judaïsme ultra-orthodoxe et fondamentaliste qui est en contradiction flagrante avec l'idée qu'il existe autant de judaïsmes que de Juifs et qu'il n'existe aucune autorité dogmatique ou théologique juive. Il existe autant d'interprétations de la Torah qu'il y a de Juifs qui l'interprètent.

Il ne s'agit pas, en l'occurrence, d'un problème religieux, mais d'un problème politique d'une coalition d'extrême-droite qui ne peut rien sans s'accoquiner avec des factions ultrareligieuses autoproclamées qui ne représentent qu'elles-mêmes (soit peut-être 1 ou 2% des Juifs de la Terre, au mieux).

Mais pourquoi l’État d'Israël serait-il épargné des arrangements politiques nauséabonds que l'on trouve en France, en Italie, en Hongrie, ... sans parler de la Turquie ou de la Tunisie ?

 

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* *

 

Le 04/10/2023

 

D'Aristote :

 

"La nature ne fait rien en vain."

 

Leibniz reprendra l'idée : tout ce qui existe, a une bonne raison d'exister ; et tout ce qui évolue, a une bonne raison d'évoluer.

Tel est le fondement ultime de toute Intentionnalité.

 

*

 

La volonté de puissance, chez Nietzsche, c'est l'entéléchie d'Aristote, le Conatus de Spinoza, l’Élan vital de Bergson ... et c'est aussi ce que j'appelle l'Intention d'accomplissement en plénitude.

 

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Je ne crois aucunement à ces fausses sciences appelées psycho-quelque-chose ; ce sont au mieux des conjectures fantasmatiques (Freud) et au pire des charlataneries (Lacan) ; tout ce que l'on connaît de l'esprit humain (qui n'est pas seulement, et de loin, le seul cerveau - ça, c'est la grossière erreur des neurosciences) est qu'il est un processus à six pôles (identité, volonté, sensibilité, intuitivité, rationalité et créativité) harmonisés entre eux par un moteur d'évolution appelé "conscience" qui engendre soit sérénité, joie, ..., soit anxiété, peur, ....

 

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Les techniques méditatives orientales tendent à nier (ou endormir) l'esprit humain au seul profit de l'extinction de soi et de la fusion dans le tout (et sortir ainsi de la dialectique entre l'océan et la vague). Or, c'est justement cette dialectique qui est "vivre".

 

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"Vivre" ne signifie pas "agir". On ne peut pas agir sans vivre, mais on peut vivre sans agir.

 

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Dialectique de ma philosophie de vie …

 

  • Qu'est-ce que vivre ?
  • Accomplir la Vie et l'Esprit qui nous habitent.
  • Qu'est-ce qu'accomplir quelque chose ?
  • En construire la plénitude.
  • Qu'est-ce que cette plénitude ?
  • C'est réaliser au mieux tous les possibles qui contribuent positivement à l'accomplissement de la Vie et de l'Esprit, tant en soi qu'autour de soi.
  • Que se passe-t-il si cette vocation intime se réalise ?
  • On vit dans la Joie, on vit en Joie, on vit la Joie.
  • Qu'est-ce que la Joie ?
  • L'harmonie parfaite entre l'âme intérieure et personnelle, et l'Âme extérieure et Cosmique.
  • Qu'est-ce que l'âme ?
  • Ce qui anime, ce qui fait vivre, ce qui fait évoluer, ce qui pousse à l'accomplissement.
  • Qu'est-ce que la mort ?
  • L'extinction de l'âme personnelle.
  • Que se passe-t-il après la mort ?
  • Toute la Vie et tout l'Esprit continuent normalement sans que tu n'aies plus aucun rôle à y jouer, mais où les conséquences de tes accomplissements se perpétuent en cascades infinies.
  • Qu'est-ce que la mort ?
  • Le contraire de la naissance comme deux points singuliers et insignifiants dans l'océan de la Vie éternelle et de l'Esprit intemporel.
  • Qu'est ce que la bonne vie ?
  • Accomplir tout l'accomplissable.
  • Qu'est-ce qu'une mauvaise vie ?
  • Ne rien accomplir ou, pire, désaccomplir ce que d'autres accomplissent.
  • Comment savoir ce qu'il y a à accomplir, ici et maintenant ?
  • En constatant et en dissipant les tensions nocives entre les pôles du Réel.
  • Quels sont les pôles du Rée ?
  • Il y a trois grands pôles majeurs qui sont la Corporalité (le fait qu'il y ait quelque chose plutôt que rien : la Matière), l'Intentionnalité (le fait que ce quelque chose tende à évoluer : la Vie) et la Logicité (le fait que ces évolutions suivent des règles architecturées : l'Esprit). Ces trois pôles principiels alimentent le moteur cosmique de l'évolution qui s'appelle la Constructivité.
  • Comment s'expriment ces trois pôles principiels ?
  • Chacun s'exprime sous la forme d'une bipolarité cosmique qui induit des tensions créatrices d'ordre, soit par dilutions uniformisantes, soit par émergences complexifiantes.
  • Quelle sont ces bipolarités ?
  • Pour la Corporalité, on a la Spatialité et la Pondéralité ; pour l'Intentionnalité, on a l'Individualité et l'Intégrativité ; et pour la Logicité, on a la Conformité et la Créativité.
  • Que signifie ces puissances ?
  • Voilà ce qu'elles signifient :
    • La spatialité est la propension à l'étendue, à la conquête, à l'expansion ;
    • La pondéralité est la propension à la concrétion, à l'agglutination, à la densification ;
    • L'individualité est la propension à la différenciation, à l'isolement, à la séparation ;
    • L'intégrativité est la propension à s'agrégation, à l'assemblage, à la fusion ;
    • La conformité est la propension à la régularité, à la rationalité, à l'imitation ;
    • La créativité est la propension à l'originalité, à l'inventivité, à la singularité.
  • Mais ces propensions sont contradictoires deux à deux ?
  • Et ce sont précisément les tensions que ces contradictions induisent, qui sont les moteurs de l'évolution de tout le Réel, tant globalement que spécifiquement ; d'ailleurs, tu constateras que, dans chaque bipolarité, un pôle "tire" du côté "global et général", alors que l'autre "tire" plutôt du côté "spécifique et particulier".
  • Comment donc se réalisent les dissipations de toutes ses tensions, tant globales que spécifiques ?
  • C'est précisément le rôle de la Constructivité que de les dissiper optimalement soit en générant de l'uniformité par dilution vers l'extérieur quand c'est possible, soit en faisant émerger de la complexité de l'intérieur si c'est possible.
  • Mais que signifie "optimalement" ?
  • Le principe d'optimalité est central ; il définit, en quelque sorte, le cœur et le moteur du pôle de Constructivité cosmique ; l'optimalité d'un processus mesure, tout à la fois, sa plus grande efficacité, sa plus grande rapidité, sa plus grande simplicité, etc … dans le respect strict, bien sûr, des objectifs d'Intentionnalité, de Logicité et de Corporalité.
  • Tout cela concerne le regard cosmologique sur le Réel pris comme un grand Tout ; mais en ce qui concerne ma vie à moi ?
  • Tu es un processus complexe comme tous les autres, comme une galaxie ou une molécule, comme un étoile ou une forêt, comme une planète ou une abeille ; tu possèdes un corps (Corporalité) qui nourrit ta sensibilité et ton intuitivité, tu possèdes un esprit (Logicité) qui te donne une éthique et te permet des inventions, tu possèdes un vocation (Intentionnalité) qui conditionne ta volonté et ton identité ; et pour harmoniser tout cela, tu possèdes un conscience (Constructivité) qui est censées dissiper optimalement toutes les mauvaises tensions qui s'accumulent entre les pôles de ta personne.
  • Et je fais quoi avec tout cela ?
  • Tu construis, ici et maintenant, dans chaque ici et maintenant, la Joie de l'accomplissement le meilleur de toi et de l'autour de toi, afin de contribuer, au mieux, à l'accomplissement du Tout du Réel qui est ce vaste océan dont tu n'es qu'une vague infime et éphémère, mais unique et précieuse.

 

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 Le 07/10/2023

 

Tout processus historique, long et complexe, pour être compris, doit être abordé selon sept questions :

 

  1. Identité (d'où vient-il ?)
  2. Finalité (au service de quoi est-il ?)
  3. Corporéité (qu'est-ce qui le constitue ?)
  4. Spatialité (jusqu'où s'étend-il ?)
  5. Organisation (quelles sont ses structures ?)
  6. Valeurs (quelles sont ses règles internes ?)
  7. Construction (quel est son fonctionnement ?)

 

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On me taxe parfois de raciste. C'est faux. Mon regard sur les peuples humains n'a rien à voir avec la race, mais avec deux obstinations maléfiques : l'une contre la Vie et l'autre contre l'Esprit.

 

Le péché contre la Vie est l'obstination nataliste : continuer à faire des enfants à tire-larigot alors que les stocks de ressources matérielles naturelles s'épuisent à toute vitesse et que la population humaine globale doit redescendre sous la barre des deux milliards avant 2150.

 

Le péché contre l'Esprit est l'obstination animiste : continuer à colporter des fadaises superstitieuses et religieuses qui font de l'existence un vaste champ de pratiques et de croyances de nature magico-surnaturelle.

 

Ces deux fautes graves pour l'avenir de l'humanité sont la grande spécialité du monde noir-africain et du monde musulman, ainsi que, dans une moindre mesure, du monde indien.

Faites moins d'enfants et apprenez la science !

 

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La France – grâce à Macron et à ses ouvertures vers les autonomies régionales – commence à comprendre que l'avenir ce n'est plus l'Europe des Nations souveraines, mais bien l'Europe des Régions autonomes.

La France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, la Grande-Bretagne, etc … sont des constructions artificielles récentes qui ont fondé les nationalismes des 18ème et 19ème siècles et qui sont à l'origine de deux guerres mondiales monstrueuses.

Il est temps de sortir de ces idéologies souverainistes absurdes.

 

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Il faut enterrer définitivement Sartre, Beauvoir, Althusser, Derrida et leurs cliques existentialo-gauchistes.

Ces gens ont eu tort sur toute le ligne et devraient être rayés radicalement de tous les manuels.

 

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Quasi jour pour jour, le déclenchement de ces nouvelles attaques terroristes du Hamas contre l'Etat d'Israël coïncident avec le déclenchement, par les pays arabo-musulmans, de la guerre de Kippour, le 6 octobre 1973, il y a tout juste 50 ans !

 

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Les grands créanciers de la France, aujourd'hui, sont la Chine et le Qatar.

C'est tout dire !

 

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De Milton Friedman :

 

"Gardez l'œil sur une chose, et une chose seulement : combien le gouvernement dépense, c'est là le véritable impôt (…). Si vous ne payez pas sous forme de taxe, vous le paierez plus tard sous forme d'inflation ou d'endettement."

 

La fuite en avant est ce que pratiquent aujourd'hui la plupart des Etats.

 

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Le 08/10/2023

 

Les Juifs sont à la tradition hébraïque ce que les Arméniens sont à la tradition chrétienne.

Même exil. Même mépris. Même persécution indifférente. Même perpétuelle renaissance.

Nous sommes les phénix de la Spiritualité vécue.

 

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La Turquie de ce pitre d'Erdogan rêve de ressusciter l'empire ottoman, d'être le cœur et l'arbitre du carrefour entre Europe, Russie, Afrique et Moyen-Orient.

Cette plaque tournante des trafics tant migratoires que pétroliers ou céréaliers, joue un jeu de Polichinelle qu'il faudra bien, un jour, écraser d'un bon coup de talon.

Il en va de même, mais avec le trafic des stupéfiants, pour l'Azerbaïdjan, l'Iran, l'Afghanistan et quelques autres. Il est plus que temps de rayer ces chancres de la carte mondiale.

 

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IL est urgent de déclarer l'islamisme hors-la-loi à l'échelle mondiale.

 

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Au prétexte du maintien d'une certaine idée de la paix (parce que la guerre et la violences, elles, sont déjà partout, sur les champs de batailles comme dans les "quartiers"), la géopolitique d'aujourd'hui pratique, avec soin, la plus grande lâcheté, toute honte bue.

 

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L'antisionisme vient en droite ligne de l'antisémitisme, lui-même version racisée – à tort – de l'antijudaïsme chrétien.

A la source de cette chaîne atroce et stupide, l'accusation de "déicide" : ce seraient les Juifs qui auraient tué Jésus dit "le Christ", fils du Dieu personnel célébré dans les Evangiles (cfr. son baptême dans les eaux du Jourdain par un essénien dissident nommé Jean-le-Baptiste - Marc:1;11).

Accusation absurde et anhistorique : le séditieux Jésus a été condamné et exécuté par le pouvoir romain au motif de subversion. Les Juifs de l'époque étaient bien trop occupés à se disputer entre sadducéens, pharisiens, zélotes, esséniens et autres pour s'occuper d'un illuminé galiléen comme il en pleuvait en cette période.

Ni dans les archives romaines, ni dans les archives juives de l'époque, on ne trouve de trace d'un soi-disant Jésus, agitateur de foules et tribun exalté.

La première trace écrite du martyre d'un certain Jésus apparaît dans l'Evangile de Marc (le plus ancien) écrit après l'an 70 de l'ère vulgaire, sous la houlette spirituelle d'un Juif renégat romanisé, adopté à Rome par une famille patricienne, et prénommé Paul (Saül dit de Tarse).

 

Il est époustouflant de constater que l'antisémitisme antisioniste actuel (et très vivace surtout chez les musulmans teintés d'islamisme) soit la conséquence d'un "déicide" purement imaginaire, inventé par un renégat pour disculper sa patrie d'adoption et incriminer ses propres racines.

 

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D'Antonio Gramsci :

 

"La crise consiste justement dans le fait que l'ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe des phénomènes morbides les plus variés."

 

En termes plus scientifiques, entre l'effondrement du paradigme ancien et l'émergence du paradigme nouveau, une période chaotique s'installe où les anciennes régulations ne fonctionnent plus et où les nouvelles n'existent pas encore.

C'est exactement une telle période que nous vivons depuis 1975 et que nous vivrons encore jusqu'entre 2030 ou 2050.

 

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Dans l'actuelle guerre entre Israël et les islamistes, la question économique se pose. Israël est un pays qui a su développer une grande compétence scientifique et une haute technologie ; les Israéliens savent bien travailler et travaillent beaucoup ; Israël est donc capable de financer son armée, ses armements et son effort de guerre.

Mais qu'en est-il des Palestiniens, en général, et du 'Hamas dans la bande de Gaza, en particulier ? Des milliers de roquettes, des armes et des munitions, des armées de terroristes, cela coûte cher, très cher ! D'où vient l'argent ? Qui finance ? L'Iran qui est en pleine déconfiture économique ? L'Arabie Saoudite et ses affidés qui ont signé les "accords d'Abraham" ? L'Egypte qui peine à tenir debout ? Le Liban qui n'en finit pas avec sa propre guerre civile ?

Voilà la seule question géopolitique : qui paie les islamistes ? Le Qatar, bien évidemment, mais pas seulement … !

 

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De Hartmut Rosa à propos de son livre "Résonance" :

 

"Si l'accélération constitue le problème central de notre temps, la résonance peut être la solution. Telle est la thèse du présent ouvrage, lequel assoit les bases d'une sociologie de la " vie bonne " – en rompant avec l'idée que seules les ressources matérielles, symboliques ou psychiques suffisent à accéder au bonheur.

La résonance accroît notre puissance d'agir et notre aptitude à nous laisser " prendre ", toucher et transformer par le monde. Soit l'exact inverse d'une relation instrumentale et " muette ", à quoi nous soumet la société moderne. Car en raison de la logique de croissance et d'accélération de la modernité, nous éprouvons de plus en plus rarement des relations de résonance. De l'expérience corporelle la plus basique aux rapports affectifs et aux conceptions cognitives les plus élaborées, la relation au monde prend des formes très diverses : la relation avec autrui ; la relation avec une idée ou un absolu ; la relation avec la matière ou les artefacts.

Tout en analysant les tendances à la crise – écologique, démocratique, psychologique – des sociétés contemporaines, cette théorie de la résonance renouvelle de manière magistrale le cadre d'une théorie critique de la société."

 

Cela fait plus de vingt ans que ce concept de "résonance" est au cœur de ma spiritualité …

Reliance … Résonance … Alliance …

Voilà toute la trame du changement de civilisation qui se prépare sous nos yeux !

 

*

 

Si ce terme n'avait pas tant été galvaudé, méprisé et détourné par le maudit positivisme, le idée du "romantisme" serait sans doute la meilleure pour exprimer ce fait essentiel, pour l'existence, que l'âme personnelle doit rester pleinement ouverte et réceptive et résonante avec l'Âme cosmique.

L'intériorité et l'extériorité de soi ne sont pas une dualité, mais une bipolarité qui appelle une dialectique constructive et joyeuse.

 

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L'aliénation est l'exact antonyme de l'autonomie.

Mais il ne faut jamais oublier que l'aliénation comme l'autonomie sont intérieures et personnelles.

On est aliéné parce qu'on veut bien l'être : c'est la servitude volontaire d'Etienne de la Boétie.

On devient autonome parce qu'on veut le devenir :  c'est la libération des esclavages du livre de l'Exode.

Il faut sortir définitivement de la vision gauchiste qui dit que l'aliénation n'est que la résultante de la puissance des dominants.

N'est "dominé" que celui qui veut bien l'être.

 

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La résonance est la congruence entre l'accomplissement de soi et l'accomplissement de l'autour de soi, au service de l'accomplissement du Réel.

 

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Seuls la Vie et l'Esprit, au sens cosmique des termes, ont de l'intérêt. La plupart des humains, - hors les 15% qui s'y consacrent vraiment – ne méritent rien : ni pitié, ni commisération, ni secours, ni rien … Qu'ils crèvent !

On retomberait ainsi à une population mondiale de moins d'un milliard et demi, ce qui serait paradisiaque.

 

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Dès lors que la philosophie prétend se fonder sur la psychologie – voire pire, sur la neurologie –, elle devient ridicule.

La philosophie, si elle veut échapper au verbiage et au bavardage stériles, doit s'abstraire totalement des contraintes de son outil : l'esprit humain.

En philosophie, ce n'est pas l'esprit humain qui pense, c'est l'Esprit qui doit se penser au travers de l'humain.

 

*

 

Il faut reconstruire un antihumanisme positif : l'humain est majoritairement insignifiant et destructeur, sauf cette petite minorité qui se met résolument au service de l'accomplissement du Réel pris comme un Tout, dont ils sont parties intégrantes et prenantes.

 

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Dialectique de la vague et de l'océan.

La vague n'est rien sans l'océan.

L'océan est tout, même sans vagues.

 

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Quelle est la contribution des islamistes à l'histoire de l'humanité ?

Quelle est la contribution des Juifs à l'histoire de l'humanité ?

Il suffit de quelques secondes pour répondre objectivement à ces deux questions et, dès lors, pour trancher : qui mérite ?

 

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De Marc Bloch :

 

"Les textes ne parlent que lorsqu'on sait les interroger."

 

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Le 09/10/2023

 

L'histoire réelle est un vaste et dense tissage de processus interdépendants, animés chacun par une intentionnalité et une logicité propres, mais portés par une corporalité unique (par exemple : l'humanité, ou la planète Terre, ou l'Europe latine, …).

Chaque historien ou, plutôt, chaque pseudo-historien a tendance à choisir les processus qu'il préfère ou connaît le mieux et, en tordant les faits, les témoignages et les textes, à réduire l'histoire réelle au(x) processus qu'il s'est choisi(s) comme significatif(s).

Ce réductionnisme, comme toujours, détruit une large part de la complexité du Réel ne fusse qu'en ignorant les "effets papillons" qu'un processus marginal ou mineur peut avoir sur les processus qui semblent dominants.

 

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Tous les musulmans en Europe n'étaient sans doute pas islamistes ; ils le deviennent de plus en plus surtout chez les jeunes.

 

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La gauche française a fait son choix et il est odieux : afin de rallier les voix musulmanes, elle affiche désormais un antisémitisme antisioniste écœurant et ne veut plus entendre des mors tels que "islamisme", "terrorisme", "salafisme", "frèrisme" … et elle ne veut plus entendre parler du sort de l'Arménie ni de celui des femmes en Iran, en Afghanistan et ailleurs.

Abject !!!

 

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De l'historien Pascal Ory :

 

"(…) avec Louis-Napoléon Bonaparte – élu au suffrage universel en 1848 –, nous [la France] avons (…) inventé la démocratie autoritaire. Ce n'est pas un oxymore. Rien, en effet, dans la définition de la démocratie – régime de la souveraineté du peuple – n'implique qu'elle soit automatiquement libérale. Le libéral est une option. Il peut y en avoir d'autres : la démocratie autoritaire, qui est aujourd'hui le régime dominant à la surface de la terre, voire la démocratie totalitaire. Or, la France a joué un rôle dans la cristallisation moderne de la première."

 

Cette distinction est cruciale entre démocratie libérale et démocratie autoritaire (fort semblable à la différence entre parlementarisme et monarchisme) ; aussi cruciale que celle distinguant la démocratie au suffrage universel de la démocratie au suffrage méritoire.

 

Ce républicanisme autoritaire à la française n'est qu'un monarchisme ("rotationnel") aussi jacobiniste que centraliste, aussi bureaucratique que fonctionnariste, aussi parisianiste qu'impérial.

Le pire des régimes après ceux des totalitarismes dictatoriaux.

 

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D'Yves Baraquin :

 

"Il y a 40 ans, la SNCF présentait le TGV.

Grand progrès permettant aux voyageurs d'arriver plus vite en retard ..."

 

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De Dwight Eisenhower, président des USA :

 

Un intellectuel est un homme qui utilise plus de mots que nécessaire

pour raconter plus qu'il ne sait."

 

On comprend mieux pourquoi il y a si peu d'intellectuels aux Etats-Unis …

Donald Trump, Barak Obama ou George W. Bush junior en sont de parfaits exemples, en effet !

 

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D'Olivier de Kersauson :

 

"Notre monde est en train de beaucoup changer : il se construit peu à peu émotionnellement avec des réactions qui relèvent de la transmission immédiate de la perception de l'émotion, d'où le buzz, le tweet ... On réagit immédiatement à un événement sans en analyser la portée, la densité, l'effrayant ou la magie. On perçoit, me semble-t-il, de moins en moins la capacité qu'ont à nous construire les événements que nous traversons. J'ai l'impression que c'est à celui qui va être égratigné le plus vite, qui va crier le plus vite parce qu'il a été égratigné, et que personne ne va réfléchir au fond sur ce qui se passe ou sur ce qui vient de se passer. C'est comme s'il fallait sans cesse lever le doigt à tout prix et à toute vitesse. À force, on émousse la sensibilité mais surtout la réflexion. D'où cette incroyable et fameuse primarité devant les réactions. Et si on ironise sur le fait, on prive les autres de leur réaction, donc on est considéré comme un ennemi. Il me semble qu'il y a perte de l'humour et du sarcasme. Tout devient interdit. C'est une maladie ultracontemporaine.“

 

Si la réaction, l'opinion ou la conviction ne sont pas immédiates, elles sont mortes, nulles et non avenues. L'impatience, l'immédiateté et la primarité sont devenues la loi de base.

 

*

 

De Gaspard Koenig :

 

"Il n’y a jamais eu autant de locuteurs francophones : 300 millions à travers la planète. Le français n’appartient pas à la France, pas plus que l’anglais n’appartient à l’Angleterre. Ce chiffre brut masque une grande diversité de variantes régionales ou nationales. Rien n’est plus triste qu’une langue morte, pétrie de règles absconses et d’usages prétentieux.

Utiliser des mots anglais n’est pas un crime : autant on peut s’agacer des usages marketing qui font passer un anglais médiocre pour le summum de la modernité, autant l’adoption naturelle de mots étrangers ajoute des nuances et développe le vocabulaire. Il arrive que des anglicismes soient reconvertis en mots bien de chez nous : ainsi, la nouvelle génération ne trouve plus le « cool » très cool et le transforme en « frais ».

Les Français ne font pas plus de fautes d’orthographe qu’autrefois : notre prurit d’écriture, des mails aux réseaux sociaux, les rend simplement plus visibles. La France continue de changer, rendant chaque jour un peu plus obsolètes les valeurs au nom desquelles on prétend la juger.

La diversité l’enrichit. Diversité des dialectes, mais aussi des registres : smileys et abréviations correspondent à certains contextes et ne nuisent aucunement à un usage plus formel de la langue. Nous sommes inhibés par le poids du jacobinisme hérité d’une Révolution française rêvant d’uniformité sous couvert d’égalité. Pourtant l’ordre spontané vaut mieux que la planification. Nos linguistes critiquent à juste titre les pudibonderies de l’Académie française. Les autres pays francophones ont mis en place des institutions plus souples, dont le rôle est davantage d’observer et de clarifier que de normer et de prescrire. En linguistique comme en économie ou en écologie, le dernier mot doit être accordé aux acteurs eux-mêmes, plus inventifs que tous les comités de sages. La vie prime sur la règle.

Pour faire honneur à la langue de Molière, acceptons ses fourberies et cessons nos tartufferies."

 

Il n'empêche qu'en 1975, un bachelier maîtrisait 2.000 mots français alors que celui de 2015 n'en maniait plus que 800 (et seulement 300 dans les "quartiers").

 

*

 

Je veux reprendre ici une phrase de Gaspard Koenig (voir paragraphe ci-dessus) qui me paraît, bien au-delà des problématiques du langage, caractériser toute la culture, toute la dynamique et toute la politique françaises :

 

"Nous sommes inhibés par le poids du jacobinisme hérité d’une Révolution française rêvant d’uniformité sous couvert d’égalité."

 

Cette confusion entre "égalité (des chances)" et "uniformité (des comportements)" me paraît être fondatrice de la réalité française. Et y être la source profonde de la haine française pour toutes les formes authentiques de libéralisme.

 

Maximilien de Robespierre, amplifié par Napoléon Bonaparte, a été le plus grand et le plus infâme mal-formateur de la France : un tyran sanguinaire rongé par une idéologie diabolique et psychotique.

 

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Le covoiturage est le prototype de la fausse bonne idée. D'abord, hors les arnaques manifestes qui pullulent, pas grand' monde n'a envie de passer des heures avec un inconnu qui n'a ni les mêmes goûts, ni les mêmes horaires, ni les mêmes intérêts, etc …

La preuve : tous les investissements "d'incitation" des pouvoirs publics, à tous les niveaux, qui ont été des gabegies absolument improductives.

Mais surtout, parce que le covoiturage est une fausse solution au vrai problème : celui de ne plus se déplacer ! Rester chez soi ! Travailler chez soi ! Se faire livrer ce dont on a vraiment besoin et se passer de tous les superflus ! Communiquer par Internet et plus en réel ! Abandonner le présentiel et toujours préférer le distanciel.

Passer de la "Modernité" à la "Noéticité" !

Rester chez soi et n'en plus bouger qu'à pied, ou à vélo, ou à la voile.

 

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Posté sur le site de "Le Point" …

 

"Il y a des Israéliens juifs, musulmans et chrétiens. Et c'est très bien ainsi.

La Palestine fut le royaume des Philistins et a disparu il y a plus de 3000 ans.

Aujourd'hui, la Palestine, cela n'existe pas. Aujourd'hui, les Palestiniens, cela n'existe pas.

Ce que l'on nomme tels est une invention du KGB soviétique, incarné par un Égyptien nommé Yasser Arafat, formé à Moscou et neveu du grand mufti de Jérusalem, Husseini, ami intime d'Adolf Hitler.

Avant de censurer ce message, merci de vérifier mes dires auprès des professionnels de l'histoire.

 

Ce commentaire a été refusé par "Le Point". D'où ma réaction suivante :

 

"Je conteste virulemment cette décision algorithmique. Il n'y a là rien de contraire à votre charte. Rien que de la vérité historique confirmée. "Le Point" est un des rares lieux de pensée à pouvoir encore échapper à la bien-pensance des manipulateurs de l'histoire. Faites votre devoir ! Ou alors, expliquez-moi ce qui est authentiquement faux dans mon commentaire. Merci déjà !"

 

Réponse quelques minutes plus tard :

 

"Nous avons le plaisir de vous informer que votre commentaire lié à l'article "Israël, le temps de la guerre" vient d'être publié sur LePoint.fr."

 

Et ma réaction courtoise :

 

"Votre décision vous honore, vous et votre probité intellectuelle et morale."

 

Et à ce commentaire d'un certain Roné :

 

"Et humilier et mépriser ce peuple depuis lors, tout en continuant de le coloniser et aujourd’hui on s’étonne de ce qui arrive ! La haine accumulée n’est-elle pas la cause de ce massacre ? Il serait peut-être temps qu’Israël et l’Occident en prennent la mesure.

Détruire Gaza ne changera rien à l’affaire et ne fera que d’ajouter de la haine."

 

Ma réponse :

 

"@Roné. Vous faites erreur : le "peuple" palestinien n'existe pas ; c'est une pure invention du KGB du temps de l'OLP (et autres "organisations de libération", notamment en Algérie et ailleurs, du temps où l'URSS, sous prétexte de "l'oppression capitaliste occidentale", voulait régenter le monde). Les "palestiniens" sont les descendants d'immigrés d'après 1948 qui sont venus chercher du travail en Israël et en ont trouvé, Et ont été accueillis ... Avant qu'Arafat, le soviétique, ne fasse ses ravages."

 

Ce commentaire a aussi été publié !

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Le "Traité politique" de Spinoza repose sur trois piliers :

 

  • La "Potentia" : la puissance (la potentialité) c'est-à-dire la capacité à faire un tout cohérent au départ d'un tas d'individus rarement éduqués ;
  • Le "Jus" : le droit c'est-à-dire les règles communes, la logicité collective admise naturellement ou sous contrainte ;
  • Le "Imperium" : le pouvoir de mettre en œuvre ce droit pour accomplir cette puissance.

 

Autrement dit : "je peux", "je veux" et "je sais".

 

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Le 11/10/2023

 

Être Juif, c'est promouvoir l'intelligence humaine.

Être de gauche, c'est promouvoir la médiocrité humaine.

Incompatibilité, donc !

 

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Le 12/10/2023

 

La guerre actuelle entre Israël, d'une part, et le 'Hamas, d'autre part, c'est-à-dire, en fait, les islamistes menés et financés, en première ligne, par l'Iran, le Qatar, la Turquie, l'Algérie, l'Egypte et quelques autres … est une guerre sempiternelle entre l'intelligence active et inventive, et le dogme inamovible et primaire, une guerre entre l'Alliance avec Réel que l'on sait peu connu encore, mais qui est maître de tous les mondes, contre la Croyance aveugle et sourde en une vision superstitieuse, imaginaire, simpliste et archaïque d'un monde largement fantasmé.

 

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Être Juif, c'est promouvoir l'intelligence humaine.

Être de gauche, c'est promouvoir la médiocrité humaine.

Incompatibilité, donc !

 

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Le 13/10/2023

 

Un esprit fort a Foi au Divin, mais un esprit faible croit au(x) Diable(s).

 

Avec l'Amor Fati, Nietzsche appelle à accepter et à assumer lucidement le monde tel qu'il est ici et maintenant, et à s'accepter et à s'assumer soi-même, lucidement, tel que l'on est ici et maintenant ; mais il ne renonce en aucun cas à la mission de construire le Surhumain qui la seule raison d'exister de l'humanité. Cette assomption de la mission est la colonne vertébrale de l'Amor Fati. Il ne s'agit aucunement d'une apologie de la passivité béate, mais bien au contraire de la pleine acception d'une mission surhumaine : contribuer énergiquement à l'accomplissement du Réel.

 

Je ressens de plus en plus que deux natures humaines cohabitent et divisent l'humanité en deux parties inégales, pour son grand malheur puisque ces grandes natures profondes de l'humain sont largement incompatibles.

La première est celle de l'Alliance avec le Réel, sans béatitude ni naïveté, en pleine lucidité, mais animée par un puissant moteur de rencontre et de fusion avec lui.

La seconde est celle du Salut hors du Réel, par peur, par haine, par dégoût, en quête perpétuelle d'un autre monde, parallèle ou à venir ; car cette seconde nature humaine, fondamentalement sotériologique et/ou eschatologique, se nourrit, le plus souvent, d'une croyance religieuse ou d'une conviction idéologique.

 

Le première nature humaine se sent "naturellement" bien avec la Vie et avec l'Esprit, avec la Nature et avec les autres ; elle connait la Joie de la relation avec la Vie et l'Esprit (sans pour autant sombrer dans quelque béatitude benête et naïve que ce soit, car la Vie et l'Esprit, la Nature et l'Autre peuvent aussi parfois être toxiques, dangereux, nocifs …).

La seconde nature humaine cultive une sorte de paranoïa généralisée : l'autre, le différent, l'étranger, l'étrange sont forcément dangereux, agressifs, méchants, poussés par un désir permanent de faire mal, de faire le mal, de faire du mal, de causer, partout, tristesse, souffrance et désolation.

 

La première nature humaine fonde tous les libéralismes.

La seconde fonde tous les fanatismes.

L'Alliance est une ouverture, une confiance donc une Foi.

Le Salut est une fermeture, une défiance donc une diabolisation.

 

Reconnaître le même dans l'autre ou, au contraire, refuser le même dans l'autre.

Communion (au-delà des différences qu'il est ridicule de nier) ou dualisation (donc diabolisation en faisant de la différence une tare).

 

Il y a en l'homme, comme un conflit majeur et natif entre le Moi et le Monde (ce qu'expriment les deux voies fondamentales de la communion-unification et celle de la dualisation-conflictualisation : s'intégrer ou assujettir. Ce qui traduit une peur panique d'un scénario extrême : la dissolution totale et définitive dans le Monde qui, ainsi, triompherait absolument et éradiquerait radicalement le Moi.

 

Or, il existe là un biais logique, une erreur de raisonnement : si le Monde a engendré le Moi, c'est que ce Moi y a un rôle à remplir, y a une mission à accomplir ; le conflit éventuel ne vient donc pas de l'existence du Moi en tant que tel, mais seulement et éventuellement du fait de l'absence de communion ou, du moins, de collaboration entre ce Moi et le Monde dont il est issu et qui attend un retour de sa part.

 

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Se proclamer "victime" (de tout et de n'importe quoi") fait désormais office d'état civil !

On ne dira bientôt plus : "qui êtes-vous ?", mais bien "de quoi ou de qui êtes-vous victime ?"

Le monde humain est devenu une collection de "victimes" dont beaucoup, manifestement, n'en sont pas (encore ?) conscients ; heureusement qu'il y a les wokistes pour leur ouvrir les yeux.

Décidément, ce victimisme généralisé et cette victimisation idéologisée sont incroyablement ridicules !

 

Il y a pourtant un fond de vérité derrière tout cela : la grande majorité des humains sont victimes de leur connerie, de leur bêtise, de leurs ignorances, de leur QI négatif … et contre cela, même l'école n'y peut pas grand-chose …

 

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Il faut sans doute le répéter encore et encore : aucune des soi-disant "sciences" humaines ne sont des sciences exactes ; au mieux, ce sont des conjectures plus ou moins cohérentes et, surtout, plus ou moins idéologisées.

 

 

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Ce ne sont pas des humains qu'il faut exterminer ; ce sont les idéologies qu'il faut éradiquer. Des humains assez stupides, assez haineux, assez ignares pour adhérer à une idéologie, il y en aura toujours beaucoup trop.

Ils n'attendent que la première idéologie qui passe, pour y déverser toute leur haine et toute le violence.

Ce sont les idéologies qu'il faut exterminer.

 

Et aujourd'hui, des idéologies – par définition nauséabondes –, ce n'est pas cela qui manque : islamisme, wokisme, écologisme, racialisme, ultragauchisme, illibéralisme, genrisme, etc …

 

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L'idéologie, c'est, dans tout ce que l'on pense et dans tout ce que l'on fait, remplacer la réalité du monde, quelque imparfaite et perfectible soit-elle, par une idée fantasmée et simpliste du monde tel que l'on croit espérer qu'il devienne.

L'idéologie, c'est le refus puéril du Réel : c'est une maladie mentale infantile.

 

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Le 15/10/2023

 

Les huit voies d'amplification de la conscience.

 

Marc Halévy pour "Être Plus"

(15 octobre 2023 à Bruxelles – VUB)

 

Conscience ?

La conscience ? Le lieu de la confrontation entre les quatre facultés de l'esprit : la Volonté (le futur), la Mémoire (le passé), l'Intelligence (la cohérence) et la Sensibilité (la reliance)

L'amplification de la conscience ? Augmenter le champ de la conscience dans les deux directions du "plus intime" intérieur et du "plus ultime" extérieur.

 

Principe

Huit voies d'harmonisation de son propre esprit avec l'Esprit cosmique.

Quatre tensions bipolaires qui écartèlent l'existence de ceux qui ne parviennent pas à les harmoniser :

  • Rester ce que je suis ou devenir ce que je peux devenir ?
  • Affirmer mon intégrité ou m'intégrer dans le plus grand que moi ?
  • Me conformer à la cohérence admise ou innover ?
  • Ressentir le monde ou m'en protéger ?

 

Volonté

Harmonisation de la volonté intime avec l'Intention cosmique.

La notion centrale d'accomplissement en plénitude :

  • De soi (identité) et de l'autour de soi (universalité)
  • Les deux se nourrissent l'un l'autre

 

Mémoire

Harmonisation de la mémoire intime avec l'Evolution cosmique.

La notion centrale du "vécu" et du "reçu" ("poussières d'étoile" de feu Hubert Reeves)

  • Mémoire récente
  • Mémoire profonde.

 

Intelligence

Harmonisation de l'intelligence intime avec la Logicité cosmique.

 

La notion centrale des règles de vie (éthique personnelle) et des lois universelles (éthique cosmique) :

  • Des règles au service de quoi ?
  • Trois réponses classiques : Plaisir - Bonheur - Joie (Spinoza)

 

Sensibilité

Harmonisation de la sensibilité intime avec l'Organicité cosmique.

La notion centrale du ressenti pour soi et du ressenti par soi :

  • La sensitivité analytique
  • L'intuitivité holistique

Logicité universelle

Tout processus complexe évolue par dissipation de ses tensions internes (cfr. Structures dissipatives d'Ilya Prigogine) :

  • Soit par dissipation entropique, dilutive et uniformisante  vers l'extérieur,
  • Soit par dissipation néguentropique, constructive et complexifiante par l'intérieur.

 

En guise de conclusion

De Louis Lavelle dans sa réflexion sur la spiritualité de Bergson :

"Pénétrer en elle [la réalité], c'est y participer, c'est la vivre."

Le Réel doit se vivre du dedans sinon on reste un zombie désespéré et paniqué qui se vit en dehors de tout.

Rejeter systématiquement toutes les idéologies, toutes les idéalités, tous les idéaux et vivre le Réel tel qu'il est et va :

 

  • "Je" n'existe pas : c'est la Matière qui s'incorpore en moi.
  • "Je" ne vis pas ; c'est la Vie qui se vit en moi.

"Je" ne pense pas ; c'est l'Esprit qui se pense en moi.

 

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Le 16/10/2023

 

1- L'assassin d'Arras est un Tchétchène musulman radicalisé comme toute sa famille qu'il aurait fallu expulser depuis longtemps.

2- Aujourd'hui, ce que l'on appelle à tort la guerre au Proche-Orient sont des représailles justes et fortes de l’État d'Israël à l'encontre des terroristes du 'Hamas qui ont pris le pouvoir à Gaza (financé surtout par l'Iran, la Turquie et le Qatar) MALGRÉ les musulmans qui y habitent.

3- Il est essentiel que l'on fasse enfin la différence entre musulman paisible et islamiste (c'est-à-dire "radicalisé") et que l'on distingue aussi clairement les Israéliens musulmans des soi-disant "palestiniens".

 

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La bonne question n'est pas : "Y a-t-il une vie après la mort ?", mais bien : "Y a-t-il une  vie AVANT la mort ?"

Pour la plupart de humain, il n'y en a pas ! Il y a existence, mais guère de vie.

 

*

 

D'Oscar Travino :

 

"Vous êtes célibataire et vous manquez de compagnie.

Vous êtes en couple et vous manquez de liberté.

Vous travaillez et vous manquez de temps.

Vous avez trop de temps libre et vous aimeriez travailler.

Vous êtes jeune et vous voulez grandir pour faire des choses d’adulte.

Vous êtes adulte et vous aimeriez faire des choses jeunes.

Vous êtes dans votre ville mais vous aimeriez pouvoir vivre ailleurs.

Vous êtes ailleurs mais vous aimeriez retourner dans votre ville..

Il est peut-être temps d'arrêter de toujours regarder ce qui nous manque et de commencer à vivre dans le présent, en appréciant vraiment ce que nous avons.

Profitez du parfum de votre maison avant d'ouvrir la porte et de sortir à la recherche des parfums du monde.

Parce que rien n’est acquis et que tout est cadeau.

Donnez-lui de la valeur..."

 

*

 

De Georges Elgozy :

 

"Conscience collective : somme des inconsciences individuelles."

 

*

 

D'après l'Étude mondiale The State of Work :

 

Le Top 5 du travail en équipe...

 

  • 88 % des salariés dans le monde éprouvent des difficultés à collaborer avec leurs collègues par manque de temps (35 %), d'outils ou de clarté quant aux objectifs demandé
  • 70 % estiment que leur manager ne leur donne pas les bons outils pour collaborer.
  • 48 % éprouvent des difficultés à nouer une relation de confiance avec leurs pairs.
  • 59 % d'entre eux ignorent ce que font vraiment leurs collè
  • 62 % ont du mal à comprendre la stratégie de leur entreprise et à définir leurs propres objectifs.
  • 75 % souhaiteraient prendre plus de décisions en dehors des processus hiérarchiques

 

Bref : une large majorité est totalement incompétente, ne souhaite pas collaborer, mais aimerait jouer au petit chef …

 

*

 

"Démographie...

Selon les projections démographiques, le taux de fécondité devrait reculer à l'échelle mondiale.

De 2,31 enfants par femme en 2022 à 2,15 en 2050 et atteindra 1,84 en 2100.

En 1950 = 4,86 ; en 1980 = 3,75 ; en 2000 = 2,73.

Le taux de fécondité le plus élevé au Niger (6,75) devant le Tchad (6,22) et la Somalie (6,2).

Le taux le plus bas : Hong-Kong = 0,76 ; la Corée du Sud : = 0,87 et Singapour = 1,03.

Le taux dans l'Union européenne est de 1,5."

 

On est donc sur la bonne voie, mais il faut atteindre 1.31 enfant par femme partout avant 2150 si l'on veut (et il le faut) redescendre définitivement la population mondiale sous la barre des deux milliards.

Encore une fois, et on le sait : c'est l'Afrique noire qui tue l'humanité !

 

*

 

De mon ami Edgar Morin :

 

"Pour bien vieillir, il faut garder en soi les curiosités de l'enfance, les aspirations de l'adolescence, les responsabilités de l'adulte, et dans le vieillissement, essayer d'extraire l'expérience des âges précédents."

 

*

 

De Cynthia Fleury :

 

"« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. » Cette définition donne une valeur incommensurable à toute vie humaine. La dignité s'inscrit aujourd'hui dans un registre d'indivisibilité des droits premiers, que sont l'égalité et la liberté. Et l'on peut ajouter que nous sommes dans un âge moderne de la dignité qui tend à effacer la frontière entre l'humain et le non-humain."

 

Cette "philosophe" en est toujours au siècles des obscures "Lumières".

Il n'y a aucune dignité spéciale à appartenir à l'espèce humaine, et donc aucun droit spécifique particulier.

Comme pour les amanites ou les serpents, il y a des humains nuisibles et nocifs qu'il faut mettre hors d'état de nuire à la Vie et à l'Esprit, n'en déplaise à Kant.

La dignité, comme l'autonomie ou n'importe quel droit ( de voter, de procréer, etc …), cela doit se mériter non par la naissance, mais par les œuvres.

 

Et commentaire sur le commentaire …

 

"La société française est tiraillée

 

Les commentaires montrent que la société française est tiraillée entre deux conceptions qui s'opposent frontalement : i y a ceux qui font prévaloir le social, la dignité, la protection, la compassion avec ceux considérés comme les victimes, en se montrant en contrepartie très sévères avec ceux qui ne sont pas considérés comme dignes de compassion. Il y a ceux qui font prévaloir au contraire le principe de réalité, en mettant en avant les impératifs de gestion, de soutenablilité, les exigences financières.

Les premiers vivent habituellement davantage de la dépense publique qu'ils n'y contribuent, tandis que les seconds financent habituellement plus la dépense publique qu'ils n'y contribuent. Cependant, les premiers sont politiquement plus puissants que les seconds en France, car le secteur public et son idéologie mènent la société via les structures publiques aux pouvoirs politiques et économiques bien plus étendus que dans les autres pays européens.

Ceux qui dépensent sont ceux qui bénéficient en priorité de la dépense publique, ce qui conduit fatalement à des dépenses publiques et prélèvements obligatoires records, mais également à des déficits et dettes élevés.

Toutefois, le niveau actuel de ces déficits publics et endettement, combiné à une croissance atone, qui a diminué décennie après décennie, depuis 40 ans et une hausse brutale des taux d'intérêts, risque de provoquer une crise des dépenses publiques et donc, remettre en cause le modèle de société issu du pacte entre les gaullistes et les communistes en 1944/1945 ... De plus, ceux qui paient l'essentiel des dépenses publiques commencent à se rendre compte que l'herbe est plus verte ailleurs pour des gens comme eux et que la France est bien ingrate avec eux, au lieu de les encourager et les remercier de leurs efforts.

Ils acceptent de moins en moins la différence de traitement avec les autres pays comparables.

Ces facteurs vont inéluctablement provoquer une fracture ..."

 

*

 

Dans le monde réel, l'égalité n'existe pas. L'égalité n'existe nulle part. Tout est unique et singulier. Tout est différent de tout le reste et c'est précisément ces différences essentielles qui font la richesse de ce monde.

Les différences appellent les complémentarités. L'uniformisation artificielle, imposée par tous les égalitarismes, annihilent ces différences, donc ces complémentarités, donc ces richesses.

Un monde égalitaire est un monde d'une extrême pauvreté.

 

*

 

La pauvreté et la stérilité naissent de l'uniformité, de l'égalité.

 

*

 

C'est la différence essentielle et irréfragable (malgré les délires genristes) entre l'homme et la femme qui rend l'enfant possible !

Et sans enfants, nul avenir n'est possible.

Et sans enfants, la Vie s'éteint.

 

*

 

De Djemila Benhabib :

 

"L’islamisme avance à bas bruit, dévoilant au grand jour la fragilité de nos démocraties qui s’effritent, souvent dans l’indifférence, parfois avec la complicité de certaines sphères d’influence. Face à ce phénomène, la peur guide encore trop nos pensées et nos actes. Peur de blesser, peur de choquer, peur de stigmatiser, peur d’être traité de raciste, peur de passer pour un islamophobe. Cette stratégie victimaire, mise en place au nom du respect d’une prétendue sensibilité, porte lourdement atteinte à nos libertés. On s’efface, on se tait, tandis que d’autres se réveillent la tête lourde, prêts à commettre les pires atrocités. (…) Comprendre l’escroquerie intellectuelle de l’islamophobie."

 

L'islamisme ou le djihadisme ou le salafisme, comme on voudra l'appeler, est une vaste escroquerie morale, intellectuelle, spirituelle et religieuse.

Que les musulmans que ça amuse, bouffent leur Coran à leur guise, mais qu'ils fichent la paix au monde (et aux femmes) avec leur islam sans le moindre intérêt.

 

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Le 17/10/2023

 

La révolution jacobine et l'empire napoléonien qui fut sa suite logique, furent une calamité non seulement pour la France (qui, de certains points de vue, ne s'en est toujours pas guérie), mais pour toute l'Europe qu'ils mirent à feu et à sang de 1792 jusqu'en 1815.

Tous les funestes délires du 19ème siècle (positivisme, socialisme, nationalisme, égalitarisme, révolutionnarisme, idéologisme, prolétarisme, industrialisme, …) en sont les conséquences qui ont complètement pourri tout le 20ème siècle jusqu'à nos jours.

Et le terreau empoisonné de ces graines maudites n'est autre que les obscures "Lumières", Rousseau et Voltaire en tête ; ces maudites "Lumières" françaises qui n'ont , malheureusement, que si peu à voir avec l'Aufklärung allemande et l'Enlightenment anglaise.

 

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L'islamisme (ou salafisme ou djihadisme) est déjà et sera toujours plus, au 21ème siècle, ce que le communisme, le fascisme et le nazisme furent au 20ème siècle : des infections purulentes et souvent létales.

 

Plus généralement, cette maladie mentale gravissime s'appelle l'idéologisme c'est-à-dire l'obsession de nier le Réel et de vivre dans des systèmes imaginaires déconnectés que l'on veut imposer au monde entier par n'importe quel moyen.

Le délire du : "Je détiens l'unique et absolue vérité".

 

L'idéologisme est aux sociétés ce que la schizophrénie est aux individus. C'est de la folie au sens psychiatrique du terme.

 

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Dans le Réel, tout fait plus qu'évoluer : tout s'accomplit.

Le Réel s'accomplit au travers de l'enchevêtrement inextricable des accomplissements spécifiques (entropiques et néguentropiques).

Le moteur de l'accomplissement du Réel est d'atteindre la complétude téléologique dans toutes les dimensions topologiques, eidétiques et dynamiques.

Mais, bien sûr, comme chaque "innovation" d'accomplissement ouvre de nouvelles pistes inédites et inouïes, cette complétude est définitivement "ouverte" et ne sera donc jamais atteinte.

Le Réel – et heureusement – est condamné à s'accomplir éternellement.

 

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De ce cher Henri Regnault :

 

"La Ménagerie Impériale.

  DU ZOO À LA JUNGLE, ALERTE ÉVASION !

 

L’Ours russe, l’Aigle américain et le Boa chinois se sont évadés du zoo international inauguré en 1945, où ils étaient parqués dans des enclos surveillés par de multiples organisations internationales. Certes, les surveillants étaient accusés, non sans raisons, de partialité en faveur de l’Aigle, dont ils toléraient qu’il sorte de sa  volière pour survoler le monde entier et s’y repaître à sa guise. Il est vrai aussi que ces trois pensionnaires, comme bien d’autres, s’invectivaient derrière leurs grillages respectifs, mais la situation était globalement sous contrôle, malgré quelques coups de pattes, de becs ou morsures. Aujourd’hui, c’est le retour à la jungle et à sa loi du plus fort. Chacun des évadés ne rêve que d’enlever la belle et douce Europe, aux bras accueillants et au sein généreux, pour en occuper les territoires, ou s’approprier ses technologies ou encore s’assurer de sa docilité à la pénétration commerciale ou migratoire."

 

Dans sa ménagerie, Henri oublie le Scorpion islamiste aux mille têtes (Iran, Qatar, Turquie, 'Hamas, Afghanistan, Azerbaïdjan, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte, …), pire que tous les autres.

 

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Trois grands indicateurs macro-sociétologiques …

 

- Dollar PPA : PPA pour Parité de Pouvoir d’Achat. Voici la définition de la PPA donnée par l’INSEE : « La parité de pouvoir d'achat (PPA) est un taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies. Ce taux exprime le rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se procurer le même « panier » de biens et de services. Ce taux de conversion peut être différent du « taux de change » ; en effet, le taux de change d'une monnaie par rapport à une autre reflète leurs valeurs réciproques sur les marchés financiers internationaux et non leurs valeurs intrinsèques pour un consommateur ». Dire que les Etats-Unis ont un PIB par habitant de 64703 $PPA et la Russie de 27584, signifie que le consommateur américain, en moyenne, a un pouvoir d’achat 2,35 fois supérieur au consommateur russe.

 

- Indice de Gini : variant entre 0 et 1, il rend compte du caractère plus ou moins inégalitaire de la répartition du revenu national. Plus l’indice est élevé, plus cette répartition est inégalitaire : un indice à 1 signifierait qu’un seul individu de la population étudiée détient tout le revenu, un indice à 0 que tous les individus ont exactement le même revenu. Concrètement, à l’échelle mondiale, sur un échantillon de 161 pays pour lesquels un tel indice a pu être calculé, pas nécessairement la même année, le plus fort indice est celui de l’Afrique du Sud à 0,63 (année 2014) et le plus faible celui de l’Azerbaïdjan à 16,6 (année 2005) (Source). Sur nos quatre pays ou zones, c’est UE 27 qui est la plus égalitaire (30,1) les Etats-Unis et la Chine les plus inégalitaires (respectivement 41,5 et 42,2).

 

- Indice de démocratie (democracy index) : mis au point par l’Economist Intelligence Unit pour rendre compte du fonctionnement plus ou moins démocratique des pays (60 critères autour de l’indépendance de la justice, la liberté de la presse, les libertés individuelles, le fonctionnement des partis politiques, le système électoral…). Son intervalle théorique va de 0 à 10, d’une absence totale de démocratie à une démocratie parfaite. Sur les 167 pays classés en 2022, la Norvège arrive en tête avec un score à 9,81 et l’Afghanistan en dernier avec 0,32. Comme vous pouviez vous y attendre, la Russie et la Chine sont affublés de scores fort peu démocratiques, rangés dans la catégorie des régimes autoritaires3. Un tel indice ne peut pas être calculé pour l’Union Européenne, chaque pays ayant son propre régime politique : en examinant les scores pays par pays on peut voir que tous les pays UE sont des démocraties à part entière ou imparfaites, le meilleur score étant celui de la Suède à 9,39 et le plus mauvais celui de la Roumanie à 6,45. Mais on peut s’essayer à la tentative audacieuse de faire une moyenne des scores des 27 pays de l’UE ; en toute rigueur, cette moyenne devrait être pondérée par les populations des 27 pays ; mais, allons au plus rapide, la moyenne non pondérée (donc addition des 27 scores et division par 27) : résultat 7,89 soit très légèrement au-dessus de Etats-Unis (7,85).

 

Il en manque, à mon sens, un quatrième indice au moins aussi essentiel que les trois qui sont donnés : l'indice culturel ou intellectuel ou éducationnel ou scientifique ou cognitif … bref : le niveau moyen de connaissance au sens académique du terme.

 

A ce titre, une corrélation fondamentale me semble évidente : plus une population est ignare, plus son pouvoir d'achat est bas, plus son inégalitarisme est profond et plus son appétence démocratique (sa capacité d'autonomie) est faible.

 

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Et toujours d'Henri Regnault à propos des USA :

 

"(…) les fractures américaines sont profondément culturelles avec, bien souvent, un arrière-plan religieux. La fracture économique elle-même recouvre d’ailleurs deux philosophies politiques bien différentes quant aux rapports entre les individus et l’Etat. L’affrontement sévère entre les anti IVG (les pro life) et les mouvements de défense des droits des femmes, l’acceptation ou le refus des thématiques LGBT dans leur intégralité ou partiellement, et les outrances du wokisme repentant qui débouchent sur du négationnisme culturel, sont autant de symptômes d’une société profondément divisée."

 

Les USA ne sont plus qu'une mosaïque culturelle absurde baignant dans une marinade d'ignorance et de bêtise globales.

 

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Il n'existe qu'une seule stratégie migratoire : ni migrants, ni migrations. L'Europe aux seuls européens et chacun chez soi ! Chacun son continent !  Des échanges intercontinentaux ? Oui : mais exclusivement des échanges de ressources matérielles et technologiques ; pas d'échanges de populations : chacun chez soi !

Vieillissement de la population ? Tant mieux : moins de consommation, moins de production, moins de natalité, plus de frugalité et plus d'écologie authentique.

 

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Qu'il faille une révolution énergétique, c'est une évidence. Qu'il faille urgemment arrêter l'usage des énergies carbonées en est une autre (pétrole, gaz et bois). Que les énergies éoliennes et photovoltaïques soient des hérésies thermodynamiques et écologiques en est une troisième. Que la voiture électrique soit une incommensurable crétinerie (plus de centrales électriques et l'abomination chimique des batteries et autres accumulateurs) en est une quatrième. Que l'usage massif de l'hydrogène tant dans les piles à combustible qu'en fusion nucléaire soit une imbécilité, en voilà une cinquième (produire de l'hydrogène c'est soit détruire de l'eau, soit produire du carbone).

Que reste-t-il ? La fission nucléaire, la géothermie et l'hydroélectricité …

Mais cela suffit-il pour huit milliards d'usagers ? Non ! Alors ? Décroissances consommatoires (frugalité) et démographiques (dénatalisation).

 

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Le 18/10/2023

 

Lu sur un tag, ce mot remarquable :

 

Lacrymocratie !

 

La lacrymocratie est le gouvernement par la pleurnicherie et par les pleurnichards.

C’est sans doute la meilleure définition possible du système politique français … et de quelques autres pays européens.

 

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Une phrase entendue lors d’un colloque :

 

"Dire ce que l’on voit.

Voir ce que l’on dit."

 

Dire ce que l’on voit, c’est la véridicité c’est-à-dire le fait de tenir un discours au plus près de la réalité vécue telle qu’elle est et va.

Voir ce que l’on dit, c’est occulter la réalité et sombrer dans la pensée magique, la pensée qui ne "regarde" et ne "voit" que ce qui conforte ses fantasmes et ses croyances.

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Après le cycle de la pensée magique (animisme, chamanisme, …), il y eut celui de la pensée mythologique (polythéisme), puis celui de la pensée salvifique (sotériologisme, eschatologisme , idéologisme). S’annonce enfin le cycle de la pensée cosmologique (spiritualisme, physicalisme, …).

 

Mais notre époque chaotique, comme toute période de transition, voit surgir deux mouvements récalcitrants qui s’opposent au saut vers le nouveau cycle : celui du continuisme (tout ira bien comme avant dès que les quelques problèmes qui nous avons seront résolus techniquement) et celui de l’archaïsme (il faut retrouver la « sagesse des anciens » qui, eux, avaient tout compris depuis longtemps).

 

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De FOG :

 

"Ne tournons plus autour du pot : l’antisémitisme est un et indivisible. Qu’il soit européen ou arabe, il a le même objectif, symbolisé par la rencontre entre Hitler et le grand mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, en 1941 : la destruction des Juifs.

 

Furieusement antisémite est le Hamas, bras armé de l’Iran, né dans le creuset des Frères musulmans, qui a lancé en plein shabbat une nouvelle offensive contre Israël. Dans sa charte originelle, parue en 1988 et amendée depuis, sans en changer l’esprit, il dénonce, comme les nazis hier, le complot juif mondial relayé par la franc-maçonnerie ou… le Rotary et le Lions Clubs. Pour justifier son combat contre les Juifs, il se réfère même à leur « plan » de conquête de la planète, figurant dans les Protocoles des sages de Sion, faux avéré sur lequel s’appuyait aussi Hitler dans son bréviaire Mein Kampf.

 

« La Palestine est une terre islamique […] pour toutes les générations de musulmans jusqu’à la Résurrection », assure la charte du Hamas, qui entend en finir avec « l’invasion sioniste » pour installer un État théocratique islamique. Y sera ensuite planté « l’étendard de Dieu sur chaque parcelle de la Palestine ». On est prévenu : c’est en un nouveau « chariastan » que ses ennemis veulent transformer Israël, qui, rappelons-le, est la seule démocratie de la région depuis que le merveilleux Liban a été mis en coupe réglée par le Hezbollah, créature de l’Iran.

 

Le Hamas ne risque-t-il pas de finir par gagner la guerre idéologique, malgré ses défaites, ses délires et ses pogroms abjects ? En France, Macron a été impeccable : comme toute la classe politique, LFI exceptée, il a condamné sans réserve l’attaque qui, avec son déluge de roquettes en provenance de Gaza, a surpris, de toute évidence, les services de renseignement israéliens. Mais cette fausse unanimité ne saurait masquer la réceptivité des cervelles les moins informées, ce qui fait beaucoup de monde, à la propagande des antisémito-sionistes.

 

L’Histoire est faite pour être falsifiée. Depuis des décennies, les antisémito-sionistes prétendent que, pour créer leur État, les Juifs ont envahi puis occupé les terres ancestrales des Arabes. Il y a, hélas, de plus en plus d’incultes pour croire à ces fadaises, à l’instar des députés de la Nupes qui, il y a peu, signaient une motion ignoble contre le « régime d’apartheid » d’Israël alors que les Arabes (plus de 20 % de la population) y ont les mêmes droits que les Juifs. Qu’importe si ces derniers sont là depuis plus de trois millénaires. À force d’être répété, le mensonge devient vérité révélée et les voilà devenus oppresseurs, illégitimes sur leurs terres de toujours.

 

La Palestine aux Palestiniens ! s’époumonent les antisionistes de Panurge, à LFI ou ailleurs. Sauf que les vrais Palestiniens, historiquement, ce sont… les Juifs ! Leur pays s’est appelé un jour la Palestine parce que, au IIe siècle de notre ère, après l’une de leurs révoltes, l’empereur romain Hadrien avait décidé, pour mieux les effacer, qu’ils seraient appelés du nom de leurs ennemis de toujours, les Philistins, mot qui se transforma en Palestiniens. L’État juif portait le nom de Palestine quand, après un plan de partage avec les Arabes qui le refusèrent, il fut proclamé en 1948, sous l’égide de l’ONU. Ses fondateurs le rebaptisèrent Israël. La même année, lorsque ses voisins tentèrent en vain de le tuer dans l’œuf, le quotidien Paris-Presse titra, comme tant d’autres : « Les forces arabes coalisées envahissent la Palestine ».

 

Autochtone, le peuple juif est apparu étranger sur ses propres terres aux yeux des ignares et des jobards quand, au début des années 1960, à la faveur d’un incroyable tour de passe-passe, les Arabes adoptèrent à leur tour l’appellation de Palestiniens. « Ce peuple n’a rien à faire là », proclame, depuis, l’internationale des antisémites et des antisionistes. La boucle était bouclée. À la fin, les Juifs souffrent du même mal que les Arméniens, observait naguère l’ami Elie Wiesel : leurs ennemis leur dénient tout, y compris le droit d’exister et même… d’avoir existé. Effacés, le royaume d’Israël, la Judée de la Bible, le temple de Jérusalem ou le roi Salomon. Avant l’extermination finale ?

 

Les grandes consciences intiment à Israël de faire la paix. Mais comment négocier avec une organisation, le Hamas, qui ne vous reconnaît pas, ne veut pas parler avec vous et prône votre propre destruction ? En attendant, les manifestations de joie et d’hystérie éradicatrice, un peu partout en Occident, en disent long sur le nouvel antisémitisme qui se propage dangereusement aujourd’hui via l’islamisme, l’extrême gauche et une certaine bien-pensance médiatique. Comme le dit si bien en une fameuse formule le traducteur américain de la pièce de Bertolt Brecht La Résistible Ascension d’Arturo Ui, satire de la montée du nazisme : « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde »…"

 

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Le 19/10/2023

 

De FOG :

 

" Combattre l’islamisme, c’est combattre l’ignorance,

c’est redonner sa place à l’Histoire "

 

C'est par exemple comprendre que l'islam a commencé à s'étendre au 9ème siècle de l'ère vulgaire alors que les Juifs vivent en Judée depuis bien plus de trois mille ans !

 

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D'Etienne Gernelle :

 

"Face à l’islamisme : les idiots et les salauds

 

Sommes-nous stupides, pleutres ou suicidaires ? Ils sont certes terrifiants, les éradicateurs islamistes, avec leurs roquettes et leurs couteaux, que ce soit à Kfar Aza, à Arras ou à Bruxelles. Mais le plus inquiétant est peut-être le spectacle de ces flageolements dans les rangs des démocraties libérales. « Dans ce moment de panique, je n’ai peur que de ceux qui ont peur », écrivait Victor Hugo dans Choses vues. Et cela tremblote, en Occident. On entend claquer des genoux de partout.

 

Certains, n’écoutant que leur instinct de collaboration – pardon, de survie – ont même déjà choisi le camp d’en face. En témoigne la veulerie de La France insoumise, qui pense miser sur le cheval gagnant, et celle du Britannique Jeremy Corbyn, qui lui non plus n’arrive pas à appeler le Hamas mouvement terroriste. Ceux-là, on avait l’habitude. Plus accablant est ce qui se passe aux États-Unis, où les grandes universités, tenues par une gauche adepte d’un galimatias victimaire tous azimuts, semblent cette fois-ci avares de leur compassion, puisqu’elles peinent à condamner les pogroms perpétrés par le Hamas en Israël. On les pensait idiots, ce sont des salauds…

 

Numéros de contorsionnistes. Les complices intellectuels ou les compagnons de route de l’islamisme ne se donnent même plus la peine de se camoufler. Et cela en désinhibe d’autres. Les drapeaux du Hamas, brandis à Londres ou à New York, sont une tache. Les images, à Berlin, de maisons marquées d’une étoile de David font frémir. La peur a changé de camp. En France, les suppôts du Hamas ne demandent qu’à se montrer, alors que des milliers de professeurs doivent redoubler de prudence avant d’aborder certains sujets… Si les choses tournent mal, il faudra se souvenir que tout cela, malgré de réconfortantes réactions – dont ce dossier se fait l’écho – n’a pas soulevé, en réponse, de foules à la hauteur de l’ignominie qui se manifeste.

 

Et, au milieu de tout cela, ces numéros de contorsionnistes de moins en moins supportables réalisés par les spécialistes du relativisme… Il fallait, par exemple, entendre Dominique de Villepin, la semaine dernière sur France Inter, multiplier les précautions oratoires dans un style amphigourique pour tout de même instiller cette petite musique selon laquelle Israël serait aussi, d’une certaine façon, un peu responsable de ce qui lui arrive. Cet ami du Qatar en fut d’ailleurs félicité par la députée Insoumise et fervente « antisioniste » Ersilia Soudais. Quelle imposture ! Comme si les islamistes avaient besoin d’une bonne raison pour faire couler le sang.

 

Idéologie éradicatrice. Car la vérité est que l’islamisme est une idéologie éradicatrice et qu’il ne connaît pas de frontières. Ses disciples pourchassent dès qu’ils le peuvent tout ce qui bouge et ose encore défendre la liberté d’expression comme celle des femmes, les livres, lorsqu’ils s’écrivent au pluriel, l’Occident et les Lumières. Avec une place toute particulière pour les Juifs, leur cible préférée.

 

Dans leur système de pensée, personne n’est à l’abri nulle part. Souvenons-nous des menaces contre le journal danois Jyllands-Posten, qui avait publié les « premières » caricatures de Mahomet en 2005, et dont l’audience au Moyen-Orient était pourtant plutôt confidentielle… Le Hamas, à l’époque, avait d’ailleurs lui aussi réagi. Évidemment, c’était là un sujet essentiel pour le bien-être des habitants de Gaza… L’islamisme, répétons-le, n’est pas une réaction défensive. Ni Samuel Paty, de Conflans-Sainte-Honorine, ni Dominique Bernard, de son lycée d’Arras, n’avaient affamé Gaza ! Quant aux centaines de milliers de personnes massacrées par Daech en Irak ou en Syrie, de quel crime étaient-elles coupables ? On remarquera que nos relativistes ne pleurent pas souvent les musulmans assassinés par les islamistes. Ou alors moins fort.

 

La tartuferie, d’ordinaire, est simplement énervante. Dans ce moment précis, elle devient odieuse. Et déprimante. Les démocraties libérales n’ont évidemment pas dit leur dernier mot, mais il serait temps, au moins, de regarder les choses en face et de soigner cette maladive poltronnerie."

 

Que dire de plus ?

 

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De Luc de Barochez :

 

"Les premières leçons géopolitiques du cycle de violences déclenché le 7 octobre par le Hamas palestinien sont déprimantes. À l’orée d’une nouvelle guerre au Proche-Orient, tout concourt, pour le moment, à renforcer la position stratégique des ennemis d’Israël et des adversaires des démocraties occidentales. Les États-Unis et l’Europe sont bien seuls à manifester leur soutien à l’État d’Israël agressé par les djihadistes. Le fossé entre les Occidentaux et le reste du monde, révélé au grand jour par la guerre d’Ukraine, se creuse un peu plus. "

 

Il fait analyser et comprendre, au plus près, les racines et sèves de cet anti-occidentalisme qui renie l'histoire de la science, de la technologie, de la médecine et de l'économie réelle.

 

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Le 20/10/2023

 

De Peggy Sastre :

 

"Des femmes violées près des cadavres de leurs amis, des bébés égorgés et décapités, une survivante nonagénaire de la Shoah qu’on extirpe de son lit, traîne par les cheveux et exécute d’une balle dans la tête, des femmes enceintes éventrées, des jeunes réfugiés dans un abri débusqués à la grenade, des chiens mitraillés, des familles entières brûlées vives, des villages littéralement décimés, leur population ayant été assassinée à raison d’un habitant sur dix…

 

Si l’on avait encore un doute, les massacres perpétrés par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre – et dont on ne connaît toujours pas, plus de dix jours plus tard, le bilan exact – nous rappellent que le « plus jamais ça » psalmodié depuis 1945 n’est rien d’autre qu’un mantra. Un petit bout de pensée magique qui ne sert, au mieux, qu’à faire battre le cœur et à humidifier la cornée des convaincus d’office – cette fois, c’est sûr, on a passé un cap, la barbarie ne nous y reprendra plus. Sauf que voilà la pire tuerie antisémite commise en un jour depuis la libération des camps de la mort, et elle est accueillie par des parades en bagnole et des cris de joie jusque dans les rues occidentales.

 

Archaïsme. L’antisémitisme, et la « nouveauté » ou la « recrudescence » qu’on voudrait y accoler, fait penser aux statistiques économiques. La pire chute du CAC 40 depuis trois ans ! On n’avait pas connu un tel dévissage depuis six mois ! Les experts sont formels, c’est la crise la plus grave depuis celle que nous avons connue il y a deux semaines ! À part que le capitalisme et ses convulsions datent d’à peu près trois cents ans. L’histoire de l’antisémitisme a commencé avec celle des Juifs, trois mille ans plus tôt.

 

Cet archaïsme, on le retrouve dans des réactions à la boucherie du 7 octobre. De ceux, et notamment à l’extrême gauche, qui n’y ont vu que des « moyens de lutte », la énième marque de « résistance » du peuple palestinien « opprimé », qu’il faut soutenir et célébrer."

 

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De Pierre-Henri Tavoillot :

 

"En Afrique, son visage hideux a un nom : Boko Haram, littéralement « Livre impur » ou encore « l’éducation occidentale est un péché ». Le credo est simple : tous ses maîtres sont des ennemis ; tous ses élèves sont des victimes. Voilà pourquoi des professeurs sont tués ; voilà pourquoi des étudiants, et particulièrement des étudiantes, sont enlevés ; voilà pourquoi des livres sont brûlés."

 

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L'anti-occidentalisme n'est, en fait, qu'un sempiternel procès au colonialisme, à un colonialisme dûment réinventé.

Un colonialisme qui a toujours existé et que seulement certains pays occidentaux ont pratiqué, pendant, finalement, assez peu de temps (moins d'un siècle).

Un colonialisme occidental qui a peu pillé, mais qui a importé avec lui, des écoles, des hôpitaux, des techniques, des usines, des infrastructures et des pacifications intertribales.

Un colonialisme qui, tous comptes faits, a coûté bien plus qu'il n'a rapporté.

Mais rien n'y fait ; l'équation fondamentale aujourd'hui est : occidentalisme = colonialisme = impérialisme = oppression.

Qu'importe l'esclavagisme musulman pratiqué intensivement depuis plus d'un millénaire, qu'importent les pandémies vaincues, qu'importent les guerres ethniques éradiquées … Rien n'y fait : l'équation demeure …

Loin de moi l'idée de faire l'apologie du colonialisme qui, sous toutes ses formes, est abject.

Ce qui me dérange au plus haut point, c'est l'équation fausse et absurde qui sous-tend tout l'anti-occidentalisme, sous toutes ses formes (notamment antisioniste, antiscolaire, antidémocratique, antiscientifique, …).

 

Et derrière cette équation, il y a celle-ci : modernité = occident = oppression avec, pour preuve, que la modernité s'effondre sous nos yeux et donc que l'occident (et tout ce qu'il a découvert ou inventé comme les droits de l'homme et de la femme, la science, la technologie, l'éducation, la démocratie, …) est le mal absolu.

 

Plutôt que de comprendre que l'effondrement de la modernité appelle la refondation d'un nouveau paradigme plus complexe, plus riche, plus dense, on croit comprendre qu'il faille retourner aux modes de vie d'avant la modernité donc d'avant la soi-disant colonisation occidentale. Un retour aux archaïsmes religieux et ethniques, génocidaires et magiques.

 

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La cosmologie est l'art de la recherche et de la formulation de la logicité du Réel.

 

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La science moderne a voulu expliquer pourquoi tel phénomène observable s'est produit.

La science de demain tentera de répondre à la question, plus fondamentale à mes yeux, du "pour quoi" tel phénomène a eu lieu.

Nous vivons la grande mutation qui nous fait passer du causalisme à l'intentionnalisme (qui n'est en rien un finalisme : un désir n'est pas un but).

 

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Le 21/10/2023

 

Ni déterminisme causaliste (quelle loi ? décidée par qui ?), ni déterminisme finaliste (quel but ? assigné par qui ?) ; seulement un constructivisme intentionnaliste : une simple logicité d'accomplissement perpétuel ((faire au mieux tout ce qu'il est possible de construire avec ce que l'on a, comme l'on peut).

 

Ce changement d'attitude physicienne marque une énorme basculement cosmologique et épistémologique : le Réel se crée lui-même de l'espace, du temps, de la substance, des astuces qui deviennent des règles avant d'être des lois, des modes opératoires de plus en plus efficaces.

 

Le Réel improvise sa propre perfection avec ce qu'il devient par lui-même.

 

Si l'évolution du Réel pouvait être comparé à la composition d'une symphonie, je dirais :

 

  1. Au début était un rythme, une pulsation accumulative (spatiotemporelle et substantielle, expansive et gravifique) : c'est la phase relativiste (topologique),
  2. Ces pulsations engendrent des ondes qui interfèrent entre elles et sculptent des motifs mélodiques spécifiques et confinés dont beaucoup s'éteignent rapidement (entropiquement) mais dont certains, parce que plus riches, plus fertiles ou plus équilibrés, se maintiennent, se développent et prolifèrent (néguentropiquement) : c'est la phase quantique (eidétique).
  3. Ces motifs mélodiques, parce qu'ils prolifèrent et se développent, finissent par interagir entre eux en vue soit d'un grand silence entropique (le vide intergalactique), soit en vue d'une immense construction symphonique (les émergences galactiques) : c'est la phase thermodynamique.

 

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ces trois phases, soutenues par la puissance intentionnelle, ne se succèdent pas, mais se superposent.

Ici et maintenant, nous pouvons observer des constructions thermodynamiques à toutes les échelles, mais aussi, et en même temps, des activités quantiques nanoscopiques au sein des noyaux, cristaux et molécules atomiques, mais aussi, et en même temps, à de vastes mouvements d'expansion topologique et d'accrétions gravifiques.

 

Quoiqu'il en soit, la maturité physicienne atteinte aujourd'hui doit faire abandonner l'idée même de mécanicisme, de déterminisme, d'atomisme, … Non, le Réel n'est pas un assemblage, dans le vide, d'atomes particulaires et élémentaires, interagissant par des forces élémentaires selon des lois élémentaires. Cette vision mécaniciste est définitivement dépassée.

 

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Il faut se rappeler les critiques profondes d'un David Hume ou d'un Karl Popper sur la précarité et la multivocité des processus d'induction, lorsque l'on veut faire de la science et, en particulier, construire une science de l'esprit si l'on veut sortir de l'impasse actuelle où toutes les psycho-quelque-chose, socio-quelque-chose  et neuro-quelque-chose ne sont que des conjectures construites sur de fumeuses bases idéologiques ou religieuses.

Seule une noologie construite rigoureusement sur la physique des processus complexe a une chance d'échapper à l'impasse conjecturale, c'est-à-dire fantasmatique et magique.

 

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Les "sciences humaines" ne sont pas des sciences ; au mieux elles sont des conjectures gratuites, au pire elles sont des idéologies.

 

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La nature profonde du Réel est son intention d'accomplissement en plénitude.

Tout ce qui s'en suit, n'en est que conséquence, du plus immense au plus minuscule, du plus uniforme au plus complexe, du plus singulier au plus intégré, du plus conforme au plus inédit.

 

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La science classique est, depuis Aristote et Archimède, hypothético-déductive ; cela signifie qu'elle pose des hypothèses fondamentales (qui sont donc fondatrices) et qu'elle en déduit logiquement et rigoureusement les conséquences sous forme de prévisions qui seront, ou pas, confirmées par l'expérimentation.

Mais derrière cette méthodologie, se cachent deux non-dits essentiels :

 

  • Sur quels concepts portent les hypothèses ?
  • Quelle logique déductive est utilisée ?

 

Lorsque dans une de ses propositions de base Archimède dit que deux volumes de même poids placés sur une même barre à égale distance du point d'appui de la barre, sont en équilibre, il utilise une foule de concepts : volume, poids, distance, etc … Pourquoi ces concepts-là ?

Et il utilise une logique mathématisante reposant sur les notions d'égalité (poids égaux, distances égales) et d'équilibre (mouvement nul).

Pourquoi cette logique-là ?

 

Toutes les grandes avancées cosmologiques partent d'une remise en cause des concepts fondamentaux "habituels".

Ainsi, la relativité écrabouille le concept de l'absoluité de l'espace-temps newtonien.

Ainsi la quanticité  annihile le concept de l'élémentarité des particules physico-chimiques.

Ainsi la thermodynamicité explose le concept de la réversibilité des processus mécaniques.

La cosmologie de demain devra se passer du concepts d'espace-temps (remplacé par celui d''espace des états), du concept de particule élémentaire (remplacé par celui d'accrétion tensionnelle) et du concept de la réversibilité processuelle (remplacé par celui l'accumulativité)

 

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Le 22/10/2023

 

Toute "vérité" n'est telle que relativement au cadre d'évaluation qui est le sien.

Toute vérité est donc relative.

La vérité absolue n'existe pas parce qu'en l'absence de tout cadre de référence, aucune "vérité" n'est exprimable et dicible.

Le problème n'est donc pas la vérité en tant que telle, mais la définition claire, explicite et univoque du cadre de référence où elle s'exprime.

Ce n'est donc pas la "vérité" en tant que telle qui fasse problème, mais bien le cadre de référence au sein duquel elle s'exprime.

 

Par exemple : le cadre de référence de la physique scientifique est-il plus fiable que le cadre de la pensée magique ?

Ou encore : le cadre du libéralisme fondé sur l'autonomie personnelle et collective est-il plus fiable que le cadre des idéologies autoritaires ou totalitaires ?

Ou enfin : le cadre de la quête spirituelle intime et personnelle est-il plus fiable que le cadre des religions dogmatiques et hiérarchisées ?

 

Derrière ces trois exemples se cache en fait le même critère : celui du rejet total et absolu de toute forme d'idéologie c'est-à-dire de toute conception apriori de ce pourrait ou devrait être le Réel.

 

C'est le rapport intime et personnel de chacun à la réalité du Réel qui est au centre de la question épistémologique.

Le Réel ne s'invente pas, ne s'imagine pas, ne se fantasme pas ; il se vit.

Connaître le Réel, c'est devenir capable d'en participer pleinement et d'y participer pleinement.

Cette idée de participation réciproque est cruciale et fonde définitivement les notion de vérité et de cadre de référence.

Le Réel est le seul étalon de mesure de quoi que ce soit.

 

La question épistémologique cruciale est donc : quel est notre vrai rapport avec la réalité du Réel ?Car, enfin, tout humain n'a que des rapport très indirects avec cette réalité du Réel dont pourtant et à laquelle pourtant il participe pleinement.

Nous ne vivions pas toujours directement le Réel ; mais nous ressentons, plus ou moins vivement, notre participation à "sa" vie" à lui.

Il faut répéter ici ce qui est devenu mon leitmotiv :

 

Ce n'est pas moi qui existe, c'est la Matière qui s'incarne à travers moi.

Ce n'est pas moi qui vit, c'est la Vie qui se vit à travers moi.

Ce n'est pas moi qui pense, c'est l'Esprit qui se pense à travers moi.

Ce n'est pas moi qui agit, c'est l'Intention qui se réalise à travers moi.

 

La vérité vraie, absolue et éternelle n'est rien d'autre que de vivre pleinement la réalité du Réel tel qu'il est et tel qu'il va, tel qu'il advient et tel qu'il devient, en participant pleinement de lui et à lui.

En termes de "vérité", il ne s'agit pas tant de "représenter" le Réel que de le vivre pleinement.

Encore faut-il comprendre profondément ce que signifie "vivre le Réel" … c'est-à-dire incarner sa Matière, vivre sa Vie, exprimer son Esprit, accomplir son Intention.

 

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L'Internationale Communiste a été détruite.

Il est temps de détruire l'Internationale Islamiste.

 

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Il est urgent de comprendre que ce que l'on a appelé la "gauche" participe de l'ancien paradigme qui s'effondre aujourd'hui sous nos yeux.

L'égalitarisme est enfin mort, remplacé par le respect des différences complémentaires.

Le prolétarisme est enfin mort, remplacé par l'algorithmisation et la robotisation de toutes les tâches éreintantes et débilitantes.

L'étatisme, l'assistanat généralisé et le fonctionnarisme sont enfin morts, remplacés par la promotion, le respect et le devoir de l'autonomie personnelle et collective.

Le nationalisme est enfin mort, remplacé par un continentalisme européen en guerre contre l'internationale islamiste et les dictatures anti-occidentalistes.

 

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Il est peut-être temps de remettre les choses à leur place. Un sportif, un chanteur, un artiste, une "vedette" de tout ce que l'on voudra, un "people" donc ont peut-être des talents, mais très peu de neurones. Il est préférable de remplacer leurs propos par leurs photos sans aucun commentaire.

 

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Le 23/10/2023

 

D'Alain Boauer :

 

"Tous les policiers sont racistes, méchants et systématiquement insupportables. On les enlève. Voilà. Pourquoi est ce qu’on agresse des pompiers ? Vous pouvez me le dire, ça ? Pourquoi est ce qu’on agresse des médecins ? Pourquoi on agresse des postiers ? Pourquoi ? Parce qu’ils tutoient les gens ?

Jamais ! Ils sauvent des vies, aux dernières nouvelles. Les pompiers, surtout. Pourquoi, eux, se plaignent-ils d’être de plus en plus agressés ? C’est la nature de leur fonction ? C’est pas la nature du fait qu’ils contrôlent les identités. Ils font rien au faciès. Ils sauvent tout le monde, ils s’en foutent. La réalité, c’est que dans le contrôle du territoire, il y a une compétition. Cette compétition, elle est de plus en plus violente. Elle provoque réellement des exactions policières, et aussi quand vous prenez des insultes, des crachats et des projectiles divers sur la gueule pendant 3 heures, je vous suggère d’essayer et de me dire quel est l’état de votre réaction … qui va être le sourire vis à vis de ceux qui vous les provoquent ou éventuellement un geste interdit mais humain qui vise à sortir n’importe quel équipement pour s’en sortir ou marquer son désarroi. C’est ça, le problème. Votre univers merveilleux et magnifique où ils sont tous des fascistes, des racistes et des extrémistes et des méchants et tout ça est

merveilleux mais vous ne prenez pas en compte les dures réalités du terrain."

 

Pas faux !

 

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L'attitude de l'extrême-gauche allemande (et d'ailleurs) donne raison, une fois de plus, à Hannah Arendt qui démontra que fascisme, nazisme, communisme et marxisme (auxquels il faut ajouter, aujourd'hui, l'islamisme, le wokisme et une bonne part de l'écolo-gauchisme) étaient en fait des versions équivalentes de la même idéologie illibérale qui est le cancer de notre monde.

 

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De Pierre-André Targieff :

 

"En 1955, Raymond Aron publiait L'Opium des intellectuels, où il soumettait à un examen critique impitoyable le système des croyances dogmatiques des intellectuels de gauche de son temps, marqué par la séduction qu'exerçait le totalitarisme communiste. Après le nazisme et le lénino-stalinisme (prolongé par le maoïsme), un troisième totalitarisme a fait irruption dans l'histoire mondiale : l'islamisme. Mais s'il y a aujourd'hui une idéologie islamiste et un islamisme-mouvement, un empire islamiste mondial n'existe pour l'heure que dans les rêves de ses partisans. Dans la réalisation de leur projet d'islamisation de tous les pays, malgré quelques succès (de l'Iran à l'Afghanistan), les islamistes en sont encore au stade de la conquête des esprits, dans les populations musulmanes du monde entier comme dans les secteurs des populations non musulmanes susceptibles de croire aux principaux mythes de la propagande islamiste. L'un d'entre eux est celui du musulman victime d'une « islamophobie » portée et diffusée par les nations occidentales et par Israël. Mythologies délirantes. Du musulman-victime au Palestinien-victime, le pas est rapidement franchi. C'est pourquoi, loin de se réduire à une revendication nationaliste comme une autre, la cause palestinienne s'est islamisée pour se transformer en cause des causes : « cause principale des Arabes », « cause universelle » des gauches révolutionnaires (marxistes, tiers-mondistes, altermondialistes et décolonialistes), cause islamique justifiant le djihad, etc. Et, puisque le sionisme est assimilé par les antisionistes à une forme de racisme et à un colonialisme, la défense de la cause palestinienne prend place parmi les objectifs des mobilisations antiracistes. Le nouvel opium des intellectuels, en France, dérive d'un petit nombre de mythologies contemporaines, fabriquées sur la base d'idées fausses ou douteuses, voire délirantes. Ces mythologies de notre temps se croisent et se renforcent mutuellement, pour assurer à leurs adeptes un confort intellectuel et moral. On peut y voir les composantes de la vulgate antisioniste et prétendument antiraciste d'aujourd'hui. (…) Il y avait naguère, dans les deux dernières décennies du XIXe siècle, le « socialisme des imbéciles ». Il y a aujourd'hui le gauchisme islamisé des imbéciles, c'est-à-dire l'antisionisme radical. Les premiers se réclamaient d'un socialisme national menacé d'être corrompu par les Juifs, les seconds s'inspirent d'un victimisme à visage islamique. En France, les premiers criaient « Mort aux Juifs ! » et « La France aux Français », les seconds crient aujourd'hui « Mort aux Juifs ! », « Sionistes assassins ! » et « Mort à Israël ! », slogans ponctués d'« Allahou akbar » proférés par leurs compagnons de combat islamistes."

 

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Un sportif, c'est du muscle, pas du neurone.

Qu'ils courent et surtout qu'ils se taisent.

 

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JUSTICE ETERNELLE (d'un anonyme) :

1) Avant l’État moderne d’Israël, il existait un mandat britannique, pas un État palestinien.

2) avant le mandat britannique, l’Empire ottoman existait, pas l’État palestinien.

3) Avant l’Empire ottoman, il y avait l’État islamique mamelouk d’Égypte, et non l’État palestinien.

4) Avant l’État islamique de Malik d’Égypte, l’empire ayyoubide existait, pas l’État palestinien. Gopher IV de Bolanski, dit Godfrey de Bouillon, conquit Jérusalem en 1099.

5) Avant l'empire ayyoubide, il existait le royaume chrétien de Jérusalem, et non l'État palestinien.

6) Avant le Royaume de Jérusalem, il y avait des empires omeyyades et fatimides, pas l’État palestinien.

7) Avant les empires omeyyade et fatimide, il y avait l’empire byzantin, pas l’État palestinien.

8) Avant l’Empire byzantin, il y avait l’Empire romain, pas l’État palestinien.

9) Avant l’Empire romain, l’État hasmonéen existait, pas l’État palestinien.

10) Avant l’État d’Hasmonsk, c’était l’État slave et non l’État palestinien.

11) Avant l’Empire slave, il existait l’empire d’Alexandre le Grand, pas l’État palestinien.

12) Avant l’empire d’Alexandre de Macédoine, l’Empire perse existait, pas l’État palestinien.

13) Avant l’Empire perse, l’Empire babylonien existait, pas l’État palestinien.

14) Avant l’empire babylonien, il y avait les royaumes d’Israël et de Juda, pas l’État palestinien.

15) Avant les royaumes d’Israël et de Juda, il y avait le royaume d’Israël, et non l’État palestinien.

16) Avant le royaume d'Israël, il existait une théocratie des douze tribus d'Israël, et non de l'État palestinien.

17) Avant la théocratie des douze tribus d'Israël, il existait une agglomération de villes cananéennes indépendantes, et non l'État palestinien.

En fait, ce coin de la terre possédait tout sauf l’État palestinien.

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Le 24/10/2023

 

D'Elie Wiesel :

 

"Je peux ne pas vivre en Israël, mais je ne peux pas vivre si Israël n'existe pas."

 

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De Daniel Cohn-Bendit :

 

"Mélenchon se sert de la rancœur de beaucoup de personnes d'origine musulmane et l'instrumentalise, à des fins politiques, même bassement électorales. Je ne sais pas si tout cela est orchestré. Je ne sais pas si ces gens sont antisémites, mais s'ils l'étaient, ils ne parleraient pas autrement. Il ne s'agit pas de nier aujourd'hui la terrible douleur palestinienne : depuis des dizaines d'années, je me bats pour un État palestinien. Mais il faut arrêter avec l'obscurantisme. Dans les années 1960, une certaine gauche a défendu tous les mouvements d'émancipation nationale, en Algérie, à Cuba, au Vietnam, au Nicaragua ou au Cambodge. Tous sont devenus des États totalitaires. Cela ne veut pas dire qu'il ne fallait pas se battre contre le colonialisme. Mais il faut toujours le faire avec lucidité : donner raison à Camus contre Sartre. (…) On ne peut pas défendre la cause palestinienne si l'on ne dénonce pas le terrorisme du Hamas. Pis, on nuit à cette cause : l'État que veut le Hamas, c'est l'Iran."

 

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Le 25/10/2023

 

De Mustafa Suleyman, cofondateur de DeepMind :

 

"Dans les annales de notre histoire, certains moments apparaissent  comme des tournants où se joue le destin de l'espèce. La découverte du feu, l'invention de la roue, la maîtrise de l'électricité – tous ces  moments ont transformé la civilisation humaine, modifiant définitivement le cours de l'histoire.

Nous nous trouvons aujourd'hui au seuil d'un nouveau moment  décisif, face à la montée d'une vague technologique regroupant l'IA et les biotechnologies avancées. Jamais encore nous n'avons connu de technologies ayant un tel pouvoir transformateur, susceptibles de  remodeler notre monde de manières aussi exaltantes qu'effrayantes.

D'un côté, les avantages potentiels de ces technologies sont immenses  et profonds. Grâce à l'intelligence artificielle, nous pourrions percer les secrets de l'univers, guérir des maladies dont les traitements nous échappent depuis longtemps et créer de nouvelles formes d'art et de  culture qui repoussent les limites de l'imagination. Grâce aux biotechnologies, nous pourrions manipuler le vivant pour lutter contre la maladie et  transformer l'agriculture afin de créer un monde plus sain et plus durable. D'un autre côté, ces technologies comportent des risques potentiels  tout aussi immenses et profonds. Avec l'IA, nous pourrions créer  des systèmes qui échapperaient à notre contrôle et nous mettraient à  la merci d'algorithmes que nous ne comprenons pas. Avec les biotechnologies, nous pourrions manipuler les composantes même de la vie et aboutir à des conséquences imprévues tant pour les individus  que pour des écosystèmes tout entiers. 

Devant ce tournant, nous devons faire un choix: celui d'un avenir  rempli de possibilités uniques ou de périls inconcevables. Le destin de l'humanité est en jeu, et, selon les décisions que nous prendrons  dans les années et les décennies à venir, nous relèverons le défi posé par ces technologies ou nous succomberons aux dangers qu'elles  présentent.

Mais en cette heure d'incertitude, une chose est sûre : l'ère de la  technologie avancée est imminente et nous devons nous tenir prêts à affronter ses défis."

 

Toujours les mêmes rengaines … : les technologies algorithmiques (qui n'ont rien d'intelligentes) et les technologies biologiques (qui sont celles des apprentis-sorciers) se développent, sont incontournables (on n'arrête pas un train fou surtout lorsqu'il promet le bonheur absolu et éternel) et sont incontrôlables (il y aura toujours, dans tous les coins, des professeurs Nimbus et des docteurs Folamour).

Ces technologies sont des amplificateurs (c'est là le mot-clé) de certaines facultés de la Vie (les biotechnologies) et de l'Esprit (les algotechnologies), et comme tout ce qui amplifie, ce peut être pour le meilleur ou pour le pire …

Le problème n'est pas technique, mais éthique.

 

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Le 26/10/2023

 

De FOG :

 

"« L'histoire a toujours été faite par des personnages qui tentaient l'impossible et dont on disait qu'ils ne pourraient jamais réussir. » François Mitterrand répétait souvent des propos de ce genre, pour se rassurer. Il aura été le premier connétable du déclin dans l'ordre chronologique, le père fondateur, sinon spirituel, du système de pensée qui a mené à la catastrophe dans laquelle le pays se trouve aujourd'hui et que l'on peut résumer ainsi : « Dépensons et tout ira bien. » Ce n'est pas galéjer de dire que Macron, Chirac, Balladur, Jospin et les autres sont plus ou moins ses enfants.

(…) La mort est inscrite dans les gènes de mon pays comme dans les miens, mais, contrairement à ce qui me concerne, je ne crois pas que son heure soit arrivée. Il a encore de beaux restes. Certes, plusieurs de ses ressorts se sont cassés au cours des dernières décennies : les finances, l'économie, l'industrie, l'Éducation nationale, la justice, l'estime de soi, etc. Mais la France n'a-t-elle pas encore en son sein des trésors d'énergie ou de créativité ? "

 

La France est devenue, par démagogisme et idéologisme, le chancre de l'Europe.

 

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De Vladimir Jankélévitch, dans L'Imprescriptible (Seuil) :

 

"L'antisionisme est l'antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d'être démocratiquement antisémite. Et si les Juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. Il ne serait plus nécessaire de les plaindre ; ils auraient mérité leur sort."

 

Et Etienne Gernelle d'ajouter :

 

"La traduction implicite actuelle, chez LFI, mais aussi dans une partie du monde médiatique, est évidente : Israël l'a mérité. Et comptez sur le fait que d'autres poursuivront le raisonnement : les Juifs aussi."

 

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Du journaliste Nick Davies du Guardian :

 

"Le journalisme sans vérification est

comme un corps humain sans système immunitaire."

 

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Les trois grands moteurs du succès grandissant de l'extrême-droite en Europe sont :

 

  1. La baisse des pouvoirs d'achat,
  2. L'insécurité et la montée des délinquances,
  3. L'immigration incontrôlée et déviante.

 

Le carburant global de ces trois moteurs est la pénurisation de toutes les ressources liée à la surpopulation humaine.

 

Comme presqu'aucun Etat ne veut entendre et comprendre la nature profonde de ce double carburant, l'onéreuse pratique de la politique de l'autruche marche à plein rendement en induisant des endettements, des laxismes et des gabegies suicidaires.

 

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De FOG :

 

"Contrairement à l'intelligence,

la bêtise n'a pas de limites."

 

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Lorsque tout est accompli, il n'y a plus d'accomplissement possible et donc plus de joie possible puisque la joie est le signe d'un accomplissement en marche, d'un inaccompli en train de se réaliser.

Lorsque cela arrive, lorsque "tout est accompli", il est temps de se lancer dans un nouveau projet de vie.

 

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Les algorithmes dits "génératifs" sont capables, à partir de collectes énormes d'ingrédients divers, d'engendrer les images, des paroles ou des textes qui peuvent paraître crédibles et raisonnables (pourvu que les règles de la logique y soient appliquées), mais qui sont totalement déconnectés de la réalité puisqu'ils sont radicalement artificiels, comme assemblages d'ingrédients - parfois extraits du Réel - et ingurgités à grande vitesse.

Ils peuvent parfois paraître vraisemblables, mais il faut toujours garder à l'esprit qu'ils sont absolument artificiels.

 

Là est le danger majeur : la perte radicale de la distinction entre artificialité et réalité car l'esprit humain commun préfère toujours une artificialité qui l'arrange à une réalité qui le dérange.

 

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Le 27/10/2023

 

Le luxe est inutile. Le luxe est vulgaire. Le luxe est immoral.

Comme l'art.

N'est beau que ce qui n'est qu'indispensablement utile.

Tout le reste n'est que joli, c'est-à-dire puéril.

Se contenter (et être content, donc) du nécessaire et de l'indispensable, et rejeter tout le reste.

 

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Les Israéliens et les Palestiniens ont une œuvre commune à construire : éradiquer l'islamisme sous toutes ses formes, dont celles prises par le 'hamas, le 'hezbollah, daesh, al-qaïda, et toutes les infâmies iraniennes, qataries, saoudiennes, algériennes, turques, tunisiennes, fréristes et autres.

Il est vital de purifier l'islam de tous les islamismes.

Il est vital de réformer l'islam et d'y mettre la femme, la paix, la tolérance, le respect des non-musulmans à la plus haute place.

Alors, et seulement alors, l'islam deviendra respectable.

 

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Le 28/10/2023

 

Déconstruire et détruire sont deux processus radicalement différents.

En gros, la destruction est très rapide alors que la déconstruction prend parfois plus de temps que le construction elle-même.

 

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Mon commentaire paru dans "Le Point" aujourd'hui :

 

La tactique de l'islamisme (et donc du 'hamas) est sempiternellement la même.

Premier temps : agression (au nom du djihad coranique – la "guerre" sainte") contre tout ce qui est non-musulman (en soi comme autour de soi), et juif en particulier.

Second temps : en cas de riposte, la victimisation outrancière, en dépit de toute réalité, au nom de la culpabilisation universelle.

 

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Mon commentaire à un article de "Le Point" intitulé "Lettre aux Juifs français" publié par les "écologistes" :

 

"S'ils sont sincères, il faut donc que ces "écologistes" condamnent radicalement LFI, la NUPES et Jean-Luc Mélenchon et toutes leurs cliques clientélistes et électoralistes. Bref, qu'ils quittent ce qui, en France, s'appelle "la Gauche". Leur combat doit être celui pour la Vie et non pour quelque idéologie que ce soit. C'est là la différence fondamentale entre "écologie", d'une part, et "écologisme ou "écolo-gauchisme", de l'autre."

 

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De Paul Amar, ancien journaliste télévisuel juif en France :

 

" Jean-Luc Mélenchon, vous qui êtes né à Tanger de parents pieds-noirs, savez-vous seulement que les populations massacrées dans ces kibboutz, bébés et vieillards compris, étaient plutôt de gauche, attachés à la paix et à la création d'un État palestinien ? Savez-vous aussi qu'ils faisaient tous les shabbats une prière pour la République française, pendant que d'autres Français insultaient la République sur la place du même nom ? Faudra-t-il d'autres Bataclan pour comprendre qu'on a affaire à une internationale de la terreur qui s'en prend aussi aux femmes libres, aux homosexuels, aux laïcs et qui veut tout simplement assassiner ce à quoi on tient le plus… notre liberté "

 

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D' Émilie Frèche :

 

"La grande difficulté, c'est de comprendre ce qui se joue en ce moment pour Israël, pour les Juifs de la diaspora et la lecture qu'en font les gens. Pour certains, cette guerre est une énième étape d'un conflit territorial, mais pour les Israéliens et les Juifs de la diaspora, quel que soit leur niveau de croyance, les massacres du 7 octobre sont une réminiscence des pogroms, de la fin du Yiddishland. (…) J'ai l'impression qu'on ne se rend pas compte de ce que ça veut dire que des bébés soient otages depuis plus de vingt jours. Quand je vois dans les rues des militants LGBT en soutien au Hamas, tous les gens normalement attachés aux droits humains, comment ne peuvent-ils pas ne pas être dans l'effroi et dans l'empathie ? Dire que les corps des femmes juives ne valent rien  … Pour les féministes du monde entier, comment ne peut-on pas être révoltées ? Si on ne descend pas dans la rue pour ça, quand est-ce que l'on descend ?"

 

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Le rap, comme tout ce qui s'appelle, en anglais, le "street-art", c'est-à-dire la "révolte" populaire contre sa propre soi-disant victimisation, est l'expression limpide d'un travers humain colossal et abyssal : ce sont les "autres" (ou, au moins, "des autres") qui nous empêchent de jouir de ce que l'on désire ! Il faut désigner l'ennemi et totalement oublier que chacun est le seul responsable de ce qu'il est et de ce qu'il fait.

 

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Le 29/10/2023

 

"La colère d'Israël contre l'ONU : "Il y a une urgence, c'est d'en finir avec le Hamas qui n'est capable que de semer le barbarie partout" affirme Bernard-Henri Lévy au sujet des résolutions sur Gaza appelant à une trêve humanitaire"

 

Et il a parfaitement raison !

Il est essentiel, urgent et vital que l'islamisme, sous toutes ses formes, disparaisse partout dans le monde.

L'islamisme, c'est le nazisme de ce début de 21ème siècle !

 

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Les "so-called" palestiniens ont massivement aidé et favorisé la prise du pouvoir par le 'Hamas dans la bande de Gaza.

Aujourd'hui, tant pis pour eux !

Pas de pitié.

 

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L'islam est bien plus qu'une religion ; c'est une idéologie simpliste construite par un illettré pour des analphabètes.

Une idéologie de la domination : domination du musulman sur le non-musulman, de l'homme sur la femme, de l'hétérosexuel sur l'homosexuel, de la violence sur la paix, de la haine sur la tolérance, de la croyance sur la raison, de la doctrine sur l'intelligence, etc …

 

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De TF1 actualités :

 

"Selon un nouveau bilan du ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, 8005 personnes ont été tuées dans l'enclave palestinienne depuis le début de la guerre. Parmi ces décès, figureraient 3342 enfants.

Le Président américain Joe Biden a dit n'avoir "aucune confiance dans les chiffres utilisés par les Palestiniens" lorsqu'ils viennent estimer l'ampleur des pertes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Il met en doute le ministère de la Santé du Hamas, l'autorité qui effectue les bilans."

 

Il faut généraliser la défiance du président américain : tout ce qui est de source palestinienne et, surtout, islamiste, est FAUX !!!

 

Et de la même source :

 

"Depuis le 7 octobre, la désinformation bat son plein sur X, anciennement Twitter, favorisé par son nouvel algorithme et les changements opérés par Elon Musk."

 

Et aussi ceci :

 

"L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens met en garde contre un écroulement de "l'ordre civil" dans la bande de Gaza après le pillage d'entrepôts et de centres de distribution d'aide alimentaire qu'elle gère. "Des milliers de personnes ont pénétré dans plusieurs entrepôts et centres de distribution de l'UNRWA dans le centre et le sud de la bande de Gaza. C'est un signe inquiétant que l'ordre civil commence à s'écrouler après trois semaines de guerre et un strict siège sur Gaza", affirme l'agence de l'ONU dans un communiqué. "

 

Et cela étonne quelqu'un ?

 

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Et selon "Le Point" :

 

"Les États-Unis ont affirmé qu'Israël se devait de faire la « distinction » dans ses opérations militaires entre le Hamas et les civils palestiniens, alors que l'armée israélienne intensifie ses bombardements et ses opérations terrestres dans la bande de Gaza. « Le gouvernement israélien devrait prendre toutes les mesures possibles à sa disposition pour faire la distinction entre le Hamas (les terroristes qui sont des cibles militaires légitimes) et les civils, qui ne le sont pas », a déclaré sur CNN le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan."

 

Comment faire la distinction entre un caméléon et un caméléon ?

 

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D'un anonyme :

 

"Si on ne vivait pas un drame humanitaire qui a débuté par un pogrom innommable, ce serait comique de voir toutes ces dictatures qui pratiquent des politiques qui ne connaissent pas le sens du mot humanité chez eux soutenir en rangs serrés les terroristes du Hamas. Quant à l’Agence Française de Palestine elle serait plus crédible si elle arrêtait de relayer les mensonges du Hamas sans prendre les précautions les plus élémentaires en matière de déontologie journalistique. Mais on finit par être habitué …."

 

Hé oui … !

 

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Le 30/10/2023

 

D'après un texte de mon ami Frédéric Lenoir, philosophe :

 

" La jalousie, un mal français ?

La jalousie est incroyablement présente dans toutes les artères de la société française et cette éternelle malédiction rouge le pays sans que cela alerte outre mesure. La jalousie vient d'une double tradition historique.

La France est un pays très fortement marqué par la culture catholique qui, dans sa longue tradition, a fini pas rendre suspect l'argent, la réussite, le succès. Il faut plutôt être discret. Si on a de l'argent, il faut le cacher. Il y a toujours cette idée que l'argent, c'est le pêché.

Et puis, il faut rajouter à cela, la Révolution Française. On doit tous être égaux. On doit tous être pareils. On coupe toutes les têtes qui dépassent.

Cette notion égalitaire extrêmement forte qu'il y a eu avec la Révolution Française et que n'ont pas connu d'autres pays où la liberté est plus importante que l'égalité. Dès que quelqu'un réussit, c'est suspect... et cela suscite de l'envie, entraîne de la jalousie de ceux qui ont ce que l'on n'a pas.

Si les gens assumaient vraiment de dire : "l'argent c'est mal" alors ils s'en foutraient. Ils diraient de quelqu'un qui réussit : "tant pis pour lui"."

 

Voilà des vérités qui font du bien … Idéalisme et égalitarisme : les deux maladies graves de bien des cultures …

 

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De Noam Chomsky :

 

"Le monde ne récompense pas l'honnêteté et l'indépendance,

il récompense l'obéissance et la servilité."

 

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De Jean-Pierre Le Goff, philosophe et sociologue :

 

"Regard sur les soixante-huitards.

"Nous n'étions pas les enfants de la télé, ni des réseaux sociaux, nous étions encore les enfants du livre, auquel s'ajoutaient le cinéma et le rock. Une génération intermédiaire entre l'ancien et le nouveau"

La vraie responsabilité des soixante-huitards ne se situe pas sur le plan économico-social parce qu'on ne choisit pas la période historique dans laquelle on est né et on vit. La responsabilité fondamentale de ce mouvement réside dans le fait qu'il a mis à bas un certain nombre d'institutions et de valeurs sans souci de reconstruire. Il a opéré une rupture dans la transmission par rapport aux nouvelles générations et laissé derrière lui beaucoup de ruines. La reconstruction du tissu éducatif et sociétal prendra du temps."

 

C'est le propre de toutes les idéologies (surtout celles se décrivant comme "révolutionnaires") de vouloir démolir la réalité sociétale et de prétendre pouvoir la remplacer par une utopie fantasmatique et forcément simpliste (donc condamnée à devenir totalitaire et dictatoriale).

C'est l'idéalisme et tout l'idéologisme qui en sort, qu'il faut combattre avec acharnement.

Une société humaine qui serait idéale, ne serait qu'une société inhumaine et purement idéelle.

La réalité n'est jamais parfaite, mais au moins elle est réelle et vivante.

 

Cet indispensable et vital anti-idéologisme radical porte un nom : le libéralisme (à surtout ne jamais confondre avec le capitalisme ou le financiarisme).

Le libéralisme est l'antithèse définitive de tous les totalitarismes (c'est-à-dire de tous les "idéalismes" qui ne peuvent s'incarner que par la force et dans la violence).

 

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Dans "Le Point" :

 

"Écriture inclusive :

Emmanuel Macron appelle à « ne pas céder aux airs du temps »

 

Le président de la République s’est exprimé sur l’écriture inclusive et a rappelé que « le masculin fait le neutre » dans la langue française.

 

La langue française « forge la nation », a affirmé, lundi 30 octobre, Emmanuel Macron, appelant à « ne pas céder aux airs du temps » en ajoutant « des points au milieu des mots », alors qu'une proposition de loi pour interdire l'écriture inclusive est à l'ordre du jour du Sénat. « Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n'a pas besoin d'y ajouter de points au milieu des mots, ou des tirets ou des choses pour le rendre visible », a déclaré le chef de l'État à l'occasion de l'inauguration de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts (Aisne). Le Sénat examine lundi soir une proposition de loi visant à « protéger » le français « des dérives de l'écriture dite inclusive », un texte jugé « rétrograde » par la gauche. Le texte de la sénatrice Les Républicains Pascale Gruny prévoit de bannir cette pratique « dans tous les cas où le législateur (et éventuellement le pouvoir réglementaire) exige un document en français ». "

 

Ah, enfin ! Que cesse cette guignolerie ridicule. L'écriture inclusive est une absurdité culturelle et intellectuelle. Il est temps de rappeler, comme cela l'a été par Emmanuel Macron, que le masculin français inclut le masculin et le neutre latins (ce qui, par exemple, n'est pas vrai en castillan).

Une femme (féminin) qui écrit, est un écrivain (neutre).

Et un homme (masculin) qui existe, n'est un person (une "personne" masculinisée).

 

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D'un anonyme :

 

" La gauche, ce fléau français et planétaire ..."

 

Oh oui !!!

 

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Le 31/10/2023

 

Le contrôle et la gestion des flux migratoires sont en passe de devenir un problème stratégique majeur, surtout en Europe où l'afflux d'immigrés clandestins venant d'Afrique noire et d'Islamie, devient exorbitant (le fait est que ces populations migrantes ont des taux de fécondité nette beaucoup trop élevés : souvent entre 4 et 7, alors qu'il devrait descendre à 1.3).

 

Il est urgent que l'ONU lance de vastes campagnes de stérilisations volontaires (éventuellement rémunérées) pour endiguer cette surpopulation suicidaire.

La faim, la misère et la souffrance dans le monde humain ne pourront être vraiment drastiquement diminuées qu'avec un population totale mondiale de moins de deux milliards d'humains en tout (c'était le chiffre de la population mondiale en 1925 environ, il y a un peu moins d'un siècle, donc).

 

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Suite aux pogroms terroristes perpétrés, le 7 novembre, par le Hamas palestinien, Israël avait prévenu d'opérations militaires massives sur tout le nord de la bande Gaza, dans le sous-sol duquel se situe la majorité des centres guerriers du Hamas.

Israël a donc explicitement poussé la population du nord vers le sud, pendant le temps nécessaire à la destruction définitive des arsenaux, cachettes, stocks, cachots et centres de commandement du Hamas (souvent planqués sous des hôpitaux ou des écoles selon la tactique bien connue des islamistes : celle des "boucliers humains").

Les personnes qui, quoique dûment prévenues, restent dans le nord et ne se replient pas vers le sud, courent un réel danger mais à leur propre risque et péril.

 

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De Rafaël Amselem à propos des propos antisémites de LFI :

 

" Dans la revue K, le chercheur en philosophie politique Milo Lévy-Bruhl nous rappelle plusieurs de ces tropes, auxquels on ajoutera quelques mises à jour. Ainsi, selon Jean-Luc Mélenchon, Zemmour « reproduit beaucoup de scénarios culturels […] liés au judaïsme ». Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) est décrit dans le verbe Insoumis comme un organe d'extrême droite faisant applaudir Zemmour et auprès duquel il faut cesser toute « génuflexion » face à ses « oukases arrogants » et « communautaristes » ; le même CRIF qui « oblige » à suivre ses positions à l'international et utilise l'antisémitisme comme un « rayon paralysant ».

 

On parle encore des « compatriotes » de Jésus qui l'ont mis sur la croix, de Corbyn dont la défaite est à imputer aux « grossières accusations d'antisémitisme » qu'il a subi de la part du « grand rabbin d'Angleterre et les divers réseaux d'influence du Likoud », ou encore de la Première ministre qui se rallie « à un point de vue étranger ». Tout y passe, du Juif arrogant au Juif qui influence au pouvoir, en passant par le Juif déicide, ou encore le Juif à la double allégeance."

 

L'antisionisme politique (officiellement né en 1948) est l'enfant de l'antisémitisme racialiste (né après la Renaissance et amplifié aux 18ème, 19ème et surtout 20ème siècles) qui est lui-même l'enfant de l'antijudaïsme religieux (né à la fin du 1er siècle) qui fonde le christianisme sur fond d'un combat territorial entre, d'une part, les occupants romains arrivés en -63 (successeurs des occupants grecs arrivés vers -300) et, d'autre part, les autochtones judéens.

 

L'histoire de la judéité (qui est la culture juive à ne pas confondre avec la religion juive, le judaïsme) est l'histoire d'une résistance de près de 2.100 années d'un tout petit "peuple" contre les pouvoirs impériaux romains, contre les exils forcés, contre les pouvoirs religieux chrétiens, contre les conversions forcées, contre les vagues de persécution et d'extermination, …

C'est cette force de résistance qui a forgé l'âme juive … force qui, elle-même, est alimentée par un désir irrépressible de liberté et d'autonomie, comme un besoin d'insoumission d'inspiration libertarienne.

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DISPONIBLE EN LIGNE : TOME 31 DU JOURNAL PHILOSOPHIQUE DE MARC HALEVY (septembre-novembre 2022).  Et tous les tomes précédent !

 

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