Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Ecologisme contre écologie.

L'idéologie écologiste – écolo-gauchiste, souvent – est contraire à toute saine écologie scientifiquement assise.

L'écologisme est une idéologie qui se nourrit de contre-vérités dénoncées, pourtant, par l'écologie en tant que science des relations entre l'humain et son habitat (Oïkos, en grec).
Dont acte !

Comme toutes les idéologies, l'écologisme s'invente de toute pièce un "monde futur idéal" totalement incompatible avec les réalités naturelles, scientifiques et humaines, pour, ensuite, dérouler toute la panoplie des tactiques et techniques manipulatoires afin de "convertir" les masses ignorantes au moyen de simplismes vertigineusement faux.
Comme toutes les idéologies, l'écologisme est, au plus profond, animé par une haine agressive. Laquelle ?

Pour le socialisme et le communisme, au nom de la pauvreté des plus démunis et des "prolétaires, leur haine agressive visait la bourgeoisie, ses fortunes supposées et son aisance financière. Leur "monde futur idéal" était un monde égalitariste où, idéalement, chacun pourrait vivre tranquillement et plantureusement sans rien faire.

Quelle est donc la cible honnie par l'écologisme ? C'est l'humain lui-même ! L'humain est de trop dans cette Nature idéalisée par des nostalgiques du "bon sauvage" rousseauiste. Et, au premier chef, en première ligne de cette humanité détestée, il y a les scientifiques, les techniciens, les technologues, les producteurs, tous ces gens qui font ce qu'il peuvent et ce qu'il faut pour que les presque dix milliards d'humains sur Terre, puisse manger à leur faim, boire à leur soif et s'abriter des calamités naturelles.
L'écologisme est une humanophobie !

Ce qui ne signifie nullement que l'humain puisse faire n'importe quoi et assassiner la Terre et la Vie. Il y faut des règles du jeu que j'ai déjà souvent et largement décrites sous le nom générique de "frugalité" (tant démographique que consommatoire). Mais ce frugalisme n'est pas une idéologie ; seulement une culture nécessaire qui doit guider chacun dans ses choix permanents de vie tant personnelle que collective. Il ne s'agit nullement d'une régression à l'état sauvage (d'ailleurs, le "bon sauvage" de Rousseau n'existe pas et les "humains sauvages" sont extrêmement pollueurs et destructeurs comme le prouvent tous les jours les tribus primitives d'Afrique et d'Amérique du Sud).

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