Les fondements cosmosophiques et cosmologiques du Réel.
La cosmosophie et la cosmologie s'occupent toutes deux du Kosmos, c'est-à-dire de l'Ordre et de l'Harmonie du Réel.
La cosmosophie exprime les fondements métaphysiques de l'Ordre et de l'Harmonie du Réel ; elle relève de la philosophie et de la spiritualité (le "quoi ?" et le "pour-quoi ?").
La cosmologie modélise la structure et la logique de développement de cet Ordre et de cette Harmonie : elle relève de la science physique (le "comment ?").
La cosmosophie qui est la mienne, repose sur trois principes :
- Le Réel est un processus complexe, unique, unitif et unitaire (principe d'Unité).
- Il existe réellement et entend bien continuer d'exister, quoiqu'il puisse lui arriver (principe de Réalité ou de Conservativité).
- Il cherche à établir le meilleur Ordre possible et la plus belle Harmonie possible (principe d'Intentionnalité ou d'Optimalité).
Unité, Réalité et Intentionnalité deviennent ainsi les fondements intemporels et holistiques de la cosmosophie dont la cosmologie viendra expliciter les modalités.
Le Réel est une Unité ; cela implique l'inexistence de quelque dualité ontologique que ce soit : il existe et lui seul existe, et il n'existe rien en dehors de ce Réel. Cette cosmosophie est un monisme radical. Ce monisme métaphysique peut aussi se traduire comme un panenthéisme spirituel : le Réel est, à la fois, Un et Divin et il contient Tout ce qui existe, a existé et existera.
Le Réel est une Réalité ; cela implique qu'il existe réellement et n'est ni Néant, ni Chimère ; qu'il n'est pas absolument "vide", qu'il est substantiel ; la cosmologie devra expliciter cette Substantialité.
Le Réel est une Intentionnalité ; cela implique qu'il est animé (il a donc une "Âme") d'une intention qui est l'accomplissement de sa propre plénitude par le moyen de la dissipation optimale de toutes les tensions qui le tenaille de l'intérieur ; la cosmologie devra expliciter la Logicité (les règles, méthodes et normes) de cette optimalisation.
On notera que les principes de Réalité (ce qui advient effectivement) et d'Intentionnalité (ce qui pourrait ou devrait advenir) induisent une bipolarité essentielle qui fonde toutes les autres (mentionnée ci-dessus) et met, ainsi, le Réel en branle dans sa propre évolution vers sa propre plénitude.
Cette bipolarité essentielle "oppose" :
- un "Conservatisme" nourri par la Réalité (qui ne veut rien perdre de ce quelle est déjà) qui induit un principe dynamique d'Accumulativité (qui fonde l'idée de Spatialité en expansion) ;
- un "Evolutionnisme" nourri par l'Intentionnalité (qui veut atteindre sa plénitude par dissipation de ses tensions internes) qui induit un principe dynamique d'Entropicité (qui fonde l'idée de Temporalité en pulsation).
Tout cela induit une construction cosmologique qui manifeste la mise en œuvre de la "Vie" de cette Unité au travers d'une Substantialité issue du principe de Réalité et d'une Logicité issue du principe d'Intentionnalité : cette mise en œuvre de la construction permanente du Réel fonde sa Constructivité comme résultante de la confrontation tensionnelle et bipolaire d'une Réalité qui veut se maintenir, et d'une Intentionnalité qui veut s'accomplir.
Cette double volonté fonde l'existence du Réel.
*