Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Science et idéologie.

La situation actuelle opposent le monde politique et le monde académique du fait de confusions notoires entre science véridique et idéologies déguisées en "sciences humaines". Il est urgent de consommer leur divorce !

J'appelle "Science" le cheminement de compréhension visant la compréhension de la réalité du Réel indépendamment de l'humain qui n'en est qu'une insignifiante minuscule manifestation périphérique. La science par excellence est la cosmologie physique dont toutes les autres connaissances véraces, véridiques, fiables et sérieuses ne sont que des cas particuliers d'application. La science véridique repose sur une méthode précise et incontournable : observations, hypothèses, modélisations, prédictions, vérifications, validations.

Voilà ce qu'est la science véridique, très loin, voire à l'opposé, des conjectures théorétiques hasardeuses qui relèvent de la charlatanerie ou de la magie comme la "psycho-sociologie" ou autre "science politique" ou "humaine" (qui, d'ailleurs, avec le développement de la physique des processus complexes, ne seront bientôt plus que des champs d'applications particuliers de cette physique complexe aux processus et système humains qui n'ont absolument rien d'étrange, de particulier ou de spécifique).

 

En ce sens, la science véridique est, par essence, à l'opposé et en radicale opposition avec toutes les idéologies, notamment religieuses, économiques, sociales ou politiques, dans la mesure où ces idéologies sont des constructions a-priori, issues d'idéalisations simplistes et souvent binaires, et portées par des intuitions prophétiques de leaders charismatiques en dehors de toute méthodologie fiable.

 

Il est donc "normal" que dans les périodes chaotiques de l'histoire humaine où la peur, l'incertitude, le mal-être, la déconnexion d'avec le Réel font loi, ce soient les idéologies les plus extrêmes qui triomphent au total mépris de la réalité humaine et des lois et évolutions de la nature (tant humaine que terrestre et cosmique). Donc en totale opposition d'avec la science véridique (qui exigent une stricte méthodologie de construction) que ces idéologies démagogiques et totalitaristes (issues des délires intuitifs de malades mentaux et sociaux) en vogue tentent de faire taire et stériliser ; mais aussi, en totale guerre avec les pseudo-sciences dites "humaines" qui ne sont, en fait, que d'autres idéologies, antagoniques avec celles qui montent et sont portées par les ignares.

 

Aujourd'hui, nous vivons une situation typiques en ce sens : le monde humain, du fait du chaos impliqué par l'effondrement naturel et bien modélisé de la Modernité, a tendance à plébisciter les idéologies politiques conservatrices ("c'était mieux dans le bon vieux temps") et autoritaires ("faisons taire les trouble-fêtes") qui entrent en opposition directe avec les facultés académiques de "pseudo-sciences humaines" dont l'essentiel cultive un gauchisme et un wokisme qui leur sont incompatibles (en plus d'être complètement idiots et absurdes, scientifiquement parlant, puisque basés sur un égalitarisme compulsif qui veut absolument rendre égal ce qui est différent – ce qui est mathématiquement et logiquement ridicule).

 

Donc, aujourd'hui, notamment du fait de ces financements de recherche, ce sont les sciences exactes qui paient les pots cassé dus à la guerre entre les idéologies politiques des leaders sociétaux et les idéologies égalitaristes et wokistes des pseudo-sciences humaines qui polluent les universités.

Heureusement, tout le monde – souvent sans rien y comprendre – réclame plus de technologie et, sans sciences exactes, point de technologies. Il faut donc, très rapidement, briser le monde académique et chercheur en deux parties totalement distinctes avec, d'un côté, les académies vouées aux sciences exactes et aux technologies de pointe (qui ne s'occupent pas de politique, ce qui ne les empêche nullement de  modéliser aussi les processus complexes liés aux évolutions humaines, tant personnelles que collectives) et, de l'autre côté, les "hautes écoles" qui matraquent des idéologies sous les faux voiles des pseudo "sciences humaines".

 

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