Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Billets écrits par Marc Halévy

L'entreprise idéale

Il est vraiment indispensable, voire vital, à tous les niveaux (légal, fiscal, syndical, prud'hommal, …), de totalement distinguer les entreprises à visée entrepreneuriale et patrimoniale qui créent de l'économie et de la valeur, des entreprises à visée spéculative et financière qui pompent l'économie et la valeur.

Virtuosité !

L'homme devient ce qu'il fait. L'homme devient bien par ce qu'il fait bien. Thèse existentialiste autant que personnaliste. L'homme se construit par ses actes ; tant à l'extérieur par l'image qu'il donne et l'impact qu'il induit, que, surtout, à l'intérieur où son identité et sa personnalité se renforcent (ou s'affaiblissent) au fil de ses actions et de leurs résultats.

Solitude et isolement

Héraclite d'Ephèse parlait d'Eau et de Feu, de guerre entre Amour et Haine. Moins durement, la vieille tradition chinoise parle de yin et de yang comme des deux pôles de toute dialectique d'évolution de ce qui existe. Aujourd'hui, sans doute, on parlerait d'intégration et d'individuation.

Constructeurs et parasites

Ma vision socioéconomique repose sur une bipolarité sociologique très révélatrice entre les constructeurs de richesses et les parasites, fondement de la parasitocratie actuellement généralisée.

Le pire et le meilleur de la révolution numérique

La rupture technologique fait passer, sous nos yeux, des technologies mécaniques aux technologies numériques. Avec ceci d'original que cette révolution numérique développe un facteur d'amplification jamais atteint jusqu'aujourd'hui. Comme toujours, depuis la nuit des temps, une technologie n'est ni bonne ni mauvaise en soi, mais elle rend possible le pire et le meilleur.

La raison est-elle bien raisonnable ?

Etymologiquement, ratio, d'où vient "raison", vient du participe passé : ratus (d'où notre pro rata) d'un verbe latin peu usité reo. Ce ratus signifie : "compté, calculé, régulier, ratifié". Il y a là comme l'idée d'une certitude arithmétique.

La gauche et la vertu

Je suis la vertu, donc tout ce qui n'est pas moi est diabolique … (...) Il est "indiscutable" que tout ce qu'elle fait (la gauche), notamment les clientélismes et bidouillages électoralistes, les assistanats débiles ou la dilapidation éhontée des finances publiques, ne peut être condamnable puisqu'il en va d'un bien commun et d'une vertu suprême que les "salauds" ne peuvent ni ne veulent comprendre. (...) Les résultats de la présidence de Hollande ne sont-ils pas remarquables et tellement au-dessus de toute critique possible ?

Vivre en réseau

On parle beaucoup, aujourd'hui, dans les monde de l'entreprise, d'appartenances à des réseaux professionnels … comme s'il s'agissait d'une initiative neuve. De telles initiatives non seulement existent à foison, mais sont, parfois, déjà très anciennes.