Petit traité de management postindustriel
Plus entrepreneur que gestionnaire. Plus visionnaire que budgétaire. Plus charismatique que technique. Plus animateur de réseaux que chef hiérarchique. Plus catalyseur de talents que fournisseur de profils.
Résumé
L'économie matérielle est entrée en décroissance massive.
Le principe de frugalité se généralise.
L'économie sera de proximité et chaque entreprise, un réseau de petites entités.
La qualité primera sur le prix et tous les aspects quantitatifs.
L'acheteur redevient le leader du processus de vente.
L'innovation d'utilisabilité primera sur l'innovation technologique.
L'accomplissement de soi est devenu, plus que jamais, le vrai et seul moyen de l'implication professionnelle des gens de talents. Tout y est subordonné.
L'entreprise "machine-à-fric" engendre, nécessairement des "parasites-à-fric".
L'entreprise doit devenir, d'abord, un lieu de passion, centrée sur son métier et ses talents.
Productivité et créativité sont antinomiques.
Nos collaborateurs de demain seront de moins en moins des salariés à temps plein. Ils auront plusieurs statuts et plusieurs activités en parallèle.
Le manager postindustriel devra mettre tout son talent à induire de la qualité complexe et à nourrir de la finalité forte.
Qu'il laisse les aspects quantitatifs à un adjoint gestionnaire.
Alors? Paré pour tout changer ?