Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

La France, les Juifs et l'Islam.

La propagande salafiste et la dictature bien-pensante socialo-gauchiste réactivent, partout en France, la judéophobie, croyant ainsi pouvoir mieux nier les faits : la France est en guerre contre l'Islam, mais le refuse.

Face au renouveau de la judéophobie (moins sous la forme de l'antijudaïsme religieux et de l'antisémitisme socioculturel, mais plus sous la forme de l'antisionisme politique), je m'interroge sur la marche à suivre : partir en guerre ouverte contre ce renouveau qui s'enracine, à la fois, dans la propagande salafiste et dans la bien-pensance socialo-gauchiste (ce combat est plutôt ma tendance actuelle) ou prendre mes cliques et mes claques et m'exiler (encore et encore …) sous d'autres cieux (lesquels ?).

Je m'affiche juif, non par fierté ou provocation, mais par affirmation de soi et par révocation de toute forme de honte ou de peur.

Mais je suis fatigué ! Le "Figaro" refuse désormais ma signature lorsque je réponds aux commentaires infects que font ses "bons lecteurs bien français" dès qu'un article concerne les Juifs ou Israël (dans "Libération" à la solde de la racaille palestinienne, je comprendrais, mais dans le "Figaro" …).

Partout, une Judéophobie rampante et tous ses poncifs morbides (l'obsession juive pour l'argent, le pouvoir, la presse, …, bref : le mythe du "Protocole des Sages de Sion", ce faux notoire conçu et rédigé par les autorités tsaristes) s'expriment sans vergogne, protégés par une presse acquise (même à droite !) à la dictature culturelle du socio-gauchisme bien-pensant.

Il ne faut plus essayer de raisonner ; la bêtise mytholâtre préfère les boucs émissaires patentés à la simple lucidité. En France, malgré les dégâts actuels (et surtout à venir : une sorte de guerre civile est en marche car le salafisme a bien vu la fragilité spirituelle et culturelle de la France et va tenter d'en profiter pour islamiser ce pays, en priorité), Israël a droit à tous les opprobres malgré que ce soit le seul pays qui, depuis 1948 (70 ans l'an prochain), tienne tête à la chienlit musulmane (Fatah, Hamas, Hezbollah) et devrait, à ce titre, être pris en exemple par tous les pays occidentaux.

La France est en guerre contre l'Islam, mais en refuse le verdict et les conséquences. Et je dis bien "contre l'Islam" et non seulement contre le salafisme car, tant que les "braves" musulmans de France ne condamneront pas et ne combattront pas fermement et activement le salafisme, ils en sont les alliés et complices objectifs !

Marc Halévy, 2017