Pourquoi je rejette la gauche et déteste le socialisme ?
Le gauchisme (au sens large du terme depuis le centre-gauche jusqu'à l'extrême-gauche) s'est construit, depuis presque deux siècles un "bouc émissaire" abstrait et idéal nommé "capitalisme".
Le "capitalisme" (qui n'est en fait que la pratique des investissements privés et de la propriété privée) est considéré, avec dédain, comme un sous-produit du "libéralisme" (alors que celui-ci est l'exact opposé de tout autoritarisme et de tout idéologisme – deux mots quasi-synonymes -, et cultive avec force et sagesse, l'autonomie et la responsabilité personnelles dans le respect réciproque de l'autonomie d'autrui).
Il est vrai que le capitalisme a engendré le financiarisme spéculatif qui est le fait des paris financiers pour gagner de l'argent sans rien faire et sans scrupule, sur le travail des autres qui ont parfois besoin d'un tel argent pour investir afin d'engendrer de la valeur et de l'emploi.
Toute cette nocive confusion entre "capitalisme", "libéralisme" et "financiarisme", n'est-elle que le résultat fortuit d'une ignorance économique ou est-elle machiavéliquement orchestrée de façon à présenter, aux esprits simplets et aux gagne-peu, un bouc émissaire "prêt-à-haïr" sur lequel déverser toutes ses colères et ses rancunes sous le label de la "haine du riche" (riche qui est "forcément" exploiteur, spéculateur, insensible, menteur, calculateur, fraudeur, trompeur, etc …).
Derrière tout cela se cache une triple haine : celle de l'audace, celle de l'autonomie et celle de la responsabilité. Il est vrai que face à ces trois caractéristiques, les humains se révèlent très inégaux ce qui heurte cette absurde idéologie de l'égalitarisme.
L'audace (qui pousse à entreprendre et à oser des risques), l'autonomie (qui impose de s'assumer soi-même sans recours aux parasitismes et assistanats institutionnalisés par la gauche) et la responsabilité (qui est le refus de chercher des boucs émissaires là où il ne faudrait s'en prendre qu'à soi-même), sont le fait d'une minorité d'humains face à une majorité de médiocres plutôt peureuse, plutôt paresseuse et plutôt lâche.
Que la gauche le veuille ou non, il existe de fait une élite parmi les humains ; une élite intellectuelle, une élite éthique, une élite technologique, une élite entrepreneuriale, etc … et que ces élites forment un sous-groupe restreint au sein de l'humanité.
Il ne s'agit, en aucun cas, de lui donner un quelconque blanc-seing, mais il est indispensable de comprendre et de reconnaître que ce sont ces élites qui font "tourner la machine humaine" dont les médiocres profitent en donnant le minimum en échange. Le souci premier de cette majorité de médiocres serait, à son propre bénéfice, de faciliter la pérennité et la prolifération de ces élites qui la nourrissent.
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