Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

A propos de méthodologie

Contre l'égarement des palabres psycho-philosophiques ...

Je ne comprends pas pourquoi la philosophie et d'autres approches perdent tant leur énergie à discutailler sur une évidence  ...

Notre pensée humaine repose sur trois piliers :

 

  1. il y a la réalité qui lui échappe et qu'elle n'appréhende que de façon indirecte (que cette réalité soit extérieure ou intérieure, d'ailleurs),
  2. il y a la perception de cette réalité au travers des processus sensitifs divers que l'évolution biologique des êtres vivants a progressivement diversifiés, affinés, fiabilisés,
  3. il y a la représentation de cette perception de la réalité au travers des langages (au sens large de ce terme : mots, concepts, images, ...).

 

La grande leçon, connue depuis toujours, est qu'il ne faut jamais confondre réalité, perception et représentation, mais qu'il est nécessaire de les faire converger, le plus optimalement possible, au moyen de méthodes que l'histoire de l'intellection humaine tend à rendre de plus en plus efficaces.

La philosophie et la psychologie ont peu à voir dans tout cela ! Le problème est purement scientifique : comment faite converger optimalement et méthodiquement trois processus complexes dont deux (la perception et la représentation) procèdent du premier (la réalité car, pour rappel, l'humain est partie intégrante et prenante du Réel cosmique) ?

 

Autrement dit, l'intention de toute méthodologie est de perfectionner (donc d'optimiser la cohérence, l'efficacité et la pertinence) les approches perceptives et représentatives de la réalité ou, du moins, celles d'un domaine typique de cette réalité, telles que vécues par les humains.

On peut ainsi parler de méthodologie communicationnelle, pédagogique, commerciale, managériale, stratégique, financière, historiciste, sociologique, médicale, pharmaceutique, etc ..., sachant que, in fine, toutes ces méthodologies sectorielles doivent constituer une méthodologie cosmologique unique et cohérente.

 

Là où, en revanche, la philosophie peut intervenir, c'est dans les processus de validation structurelle de ces méthodologies, notamment sur leur analycité (découper les choses) ou leur holisticité (prendre le tout comme un tout), etc ...

 

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