La mort de la "grande ville".
Le mythe de la "grande ville" est en train de s'effondrer.
Factuellement, les bilans migratoires des grandes villes sont négatifs : plus de gens les quittent que de gens ne s'y installent. Et cette donnée n'est que purement quantitative : qualitativement, ceux qui quittent sont plutôt des gens formés et diplômés, des professionnels, des personnes à assez haut potentiel, alors que ceux qui y arrivent sont plutôt des immigrés, plus ou moins légaux, plus ou moins trafiquants, plus ou moins mafieux, sans grande qualification.
Bref, les grandes villes deviennent des cloaques de l'humanité.
De plus, ceux qui y vivent, les vrais citadins, sont de plus en plus dénaturés, déracinés, névrosés, "hors sol", hallucinés, hypnotisés, désaxés, cherchant à combler le vide de leurs vies par une addiction phénoménale à leur téléphone portable et à leurs "connexions" avec des réseaux et des plateformes aussi vides qu'eux-mêmes.
Le délire des réseaux sociaux est une nocivité typiquement urbaine. Le centralisme aussi. La ville : le lieu absolu du pouvoir ! Oui, mais de quel pouvoir ? Celui qui ne sert plus à rien … Là, il n'y a pas d'entreprises réellement entrepreneuriales ; il n'y a que des états-majors, de holdings, des financiers, des banques, les lobbies … bref, des parasites qui ne servent à rien, mais fauchent l'argent des entreprises réelles qui, elles, travaillent … loin des villes.
De plus, lorsque j'étais enfant dans la campagne de Flandre, on me vantait la "grande ville" où tout était beau, où tout était lumineux, où l'on pouvait acheter tout à n'importe quelle heure, sans compter les théâtres, les concerts, les musées, les expositions, les cinémas … et tous les spectacles.
Aujourd'hui, le regard change : une grande ville, c'est laid, ça pue, c'est pollué, c'est dangereux (n'importe quel rétro-activiste, islamiste ou dealer peut, en toute impunité, faire n'importe quoi … surtout s'il est "mineur"). La grande ville est redevenue la lieu de la grande dépravation, de la grande pourriture de tout.
On ne voit pas encore que, hors ces cloaques urbains, ici, chez nous en "province" comme ils disent, tout peut être livré à domicile sans déplacement, tout, que ce soit matériel ou immatériel ; alors, la grande ville pour quoi faire ?
La grande ville : un infâme bouillon de culture toxique pour parasites, virus et trafics, un cloaque fétide, la scorie infectieuse d'une modernité moribonde qui avait voulu tout concentrer au même endroit, un athanor de la plus infecte des promiscuités.
Ce que je hais le plus, c'est la "Nature" urbanisée c'est-à-dire les stations touristiques où, avec force béton, acier et verre, on reproduit la vie urbaine "tout confort" dans des lieux qui, naguère, étaient naturels.
J'écris "naturels" et je n'ai pas dit "sauvages" … il n'y a , depuis longtemps, plus de territoires sauvages en Europe, tout a été colonisé par l'humain ; mais il existe encore beaucoup de lieux vivants où l'humain cohabite avec les autres espèces sans qu'elles aient à en souffrir. C'est cela l'écologie vraie, sans écologisme, sans le socialo-gauchisme verdâtre de ces citadins idéologisés qui n'ont jamais regardé un brin d'herbe de près.
Que les citadins restent chez eux et ne viennent plus nous polluer. Certains disent qu'ils sont malheureux en ville (ce que je comprends, même s'il existe de vrais abrutis) ? Qu'ils quittent donc le cloaque de leur ville. Le télétravail existe partout et, partout, par chez nous, il manque de bras pour des artisanats de tous genres et de tous niveaux, pour tous les métiers d'aide à la personne, pour tous les travaux manuels qui entretiennent et promeuvent la vie des faunes et des flores.
C'est en ville que sévit le vrai chômage. Ici, il n'y a que du chômage administratif et beaucoup de travail "au noir".
Que les citadins qui ont encore un peu d'amour propre et d'amour de la vie, plaquent ces saletés de métropoles, bougent leurs fesses et laissent là-bas toute la lie des rétro-activistes, des islamistes et des mafieux de tous ordres.
Ils seront les bienvenus, avec leur amour de la Vie, mais sans leurs règlements, sans leurs aprioris grotesques, sans leur mépris et sans leurs "exigences" consuméristes.
La Vie, la vraie, est simple et nue. Qu'ils se désencombrent, donc. Qu'ils abandonnent les oripeaux de leurs fantasmes de snobs ou de richards. Tout cela n'a aucun sens ici.
Marc Halévy
Physicien, philosophe et prospectiviste
Le 18/01/2021