Ma certitude ...

Pourquoi chercher la Connaissance vraie ?

L'humain désire, plus que tout, vivre son existence dans le vraie et authentique Joie, et cherche la source la plus riche, la plus profonde et la plus durable de cette Joie de vivre.

Or, malgré ce que l'on a longtemps cru, cette Joie de vivre ne vient ni de la quantité insatiable de plaisirs que l'on prend, ni de la chance de vivre du bonheur dans ses relations avec le monde extérieur, y compris les autres humains que l'on apprécie, que l'on aime. La Joie n'empêche, ni n'interdit le plaisir et le bonheur ; mais le plaisir devient vite esclavage et le bonheur devient vite dépendance.

Or, l'humain avancé a fini par comprendre que la Joie naît de l'accomplissement de soi, c'est-à-dire du déploiement et de l'enrichissement de tout ce que l'on porte en soi et qui ne demande qu'à germer, à s'épanouir et à fructifier. En faisant un pas de plus, il comprit vite que l'accomplissement de soi implique, d'une façon ou d'une autre, de contribuer à l'accomplissement de l'autour de soi (l'égocentrisme et le nombrilisme deviennent très vite des impasses comme, de même, à l'échelle supérieure, l'anthropocentrisme et l'humanisme). De proche en proche, l'humain avancé finit par comprendre que son accomplissement participe de et à l'Accomplissement ce Tout au milieu duquel il vit et qui manifeste le Réel-Un.

Alors surgit la révélation fondamentale qui demande d'inverser les pôles : tout ce qui existe (y compris l'humain) a émergé du Réel-Un pour permettre à celui-ci de s'accomplir en plénitude : l'accomplissement de la partie n'est que l'infime reflet de l'accomplissement du Tout, et la Joie de l'accomplissement de soi n'est que le signe de la qualité de la contribution, par soi, à l'Accomplissement du Tout-Un-Réel.

Pour optimiser cet accomplissement de soi et de l'autour de soi, et la contribution qu'elle induit dans le Réel, force est de comprendre la logique globale d'Accomplissement du Un-Réel-Tout ; et c'est cette compréhension qui est la Connaissance !

Les deux chemins vers la Connaissance vraie sont la Science et la Spiritualité. La Science part de la perception des manifestations et monte peu à peu vers la réalité du Réel qui se manifeste.

La Spiritualité part de l'intuition de la réalité du Réel et descend peu à peu vers la compréhension d'ensemble de la place et du rôle de tout ce qui existe.

Les deux chemins vers la Connaissance (Science et Spiritualité) ont, au fil de leurs tâtonnements historiques, élaboré et affiné peu à peu des méthodes de plus en plus fiables.

Un des rôles de la philosophies est d'ailleurs de valider et de consolider ces méthodes, et de leurs modes d'application dans la pensée, la relation et l'action.

Science et Spiritualité ont fini par comprendre qu'ils ne sont en rien antagoniques (comme l'ont longtemps prétendu les théologismes et les matérialismes), mais, au contraire, particulièrement complémentaires.

La plupart des génies scientifiques étaient aussi des maîtres spirituels comme Aristote ou Newton ou Einstein ou Heisenberg

Du point de vue de la Science, mon chemin passe par la physique théorique (celle des "processus complexes", Mère de toutes les sciences dont les autres, plus spécialisées ne sont ou ne devraient être – sous peine de charlatanisme – que des applications) ... et plus précisément par la cosmologie c'est-à-dire l'étude des lois d'Ordre et d'Harmonie (ces deux mots traduisent le mot grec Kosmos) de l'Univers en tant que manifestation du Un absolu et intemporel.

Du point de vue de la Spiritualité, mon chemin est double et passe, à la fois, par la Kabbale judaïque et par la Franc-maçonnerie régulière.

La Kabbale judaïque ... parce qu'elle étudie les conditions et chemins de l'Alliance entre les parties et le Tout, entre l'humain et le Divin.

La Franc-maçonnerie régulière ... parce qu'elle recherche les voies d'Ordre et d'Harmonie pour la construction du Temple humain à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers, moteur de cette Alliance entre l'humain et le Divin.

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