Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Une guerre mondiale d'un nouveau genre.

La guerre est devenue intercontinentale et couvre tous les champs d'activités, pas seulement militaires …

Nous vivons une époque où la géopolitique se gave de consensus mous et dont le courage de l'authenticité est absent.

Quitte à répéter mes poncifs (mais qui restent des points d'ébahissement pour la plupart de mes interlocuteurs), voici les cinq voies de sortie du chaos actuel :

 

  • La continentalisation signe, à la fois, la fin de la mondialisation et la mort des Etats-Nations hérités du 19ème siècle. Il y a huit continents : Euroland, Angloland, Russoland, Latinoland, Afroland, Islamiland, Indoland et Sinoland
  • Le constat est évident et vécu (parfois douloureusement dans certains quartiers) que chaque continent possède un fond culturel qui lui est propre et que certains d'entre eux sont incompatibles ; par exemple, les cultures de l'Islamiland et de l'Afroland sont incompatibles avec la culture de l'Euroland ; la conclusion en est qu'il faut stopper net toutes les immigrations, vers l'Europe, des ressortissant des ces deux continents.
  • La frugalisation en termes de l'exploitation des ressources matérielles naturelles (consommer moins mais mieux) et en termes de fertilité démographique (redescendre en dessous de la barre des 2 milliards d'humains bien avant 2100)
  • La mise au ban radical des totalitarismes (Poutine, Xi-Jinping, Erdogan, Orban, l'Algérie, la Tunisie, le Qatar, les talibans afghans, les mollahs iraniens, les pays narco-maffieux d'Amérique du Sud comme la Colombie, le Vénézuela ou le Pérou) et leur exclusion immédiate de l'ONU qui doit se doter du droit d'intervenir militairement, sur chacun d'eux, à tout moment, dès lors que ces pays pourris se montrent un tant soit peu agressifs, menaçants ou inhumains (notamment, mais pas seulement, à l'égard des femmes).
  • Le passage du principe de la démocratie au suffrage universel au principe de la démocratie au mérite (le droit de vote, comme n'importe quel droit sociétal ou politique, doit se mériter par des actions et des œuvres en faveur de la communauté concernée).

 

Le monde humain est en guerre et cette guerre est mondiale, dès à présent. Plus exactement, le monde humain n'a pas cessé d'être en guerre mondiale depuis 1914 (date du début de l'effondrement de l'ordre moderniste qui s'est accéléré et chaotisé à la fin des "trente glorieuses" après 1975) : plus d'un siècle de guerre mondiale, parfois militaire, mais plus généralement, économique, commerciale, monétaire, financière, technologique, bancaire, idéologique, numérique, migratoire, fiscale, diplomatique, etc …

 

La civilisation messianique (ou idéologique, comme on voudra) européenne, depuis 1500, s'est imposée partout dans le monde, bien plus par ses succès (économiques, sociaux, intellectuels, scientifiques, …) que par ses armes.

Aujourd'hui ce monde n'est plus une mosaïque d'Etats-Nations "souverains", mais un monde où cohabitent huit continents dont les fondements culturels sont différents, voire antinomiques, voire même incompatibles.

 

La guerre mondiale d'aujourd'hui est une guerre plus qu'idéologique : elle est une guerre mondiale culturelle entre les huit pôles continentaux qui regardent et voient ce monde humain de manières totalement différentes, voire antagoniques.

 

L'Euroland, démographiquement vieillissant, berceau de la rencontre entre la sagesse grecque et la spiritualité juive (qui sont et reste les fondements de sa culture judéo-hellénique dont la christianité n'a été qu'un avatar aujourd'hui en voie de disparition), cultive la paix et la sagesse ("peace and wisdom" plutôt que "peace and love").

 

Mais trois autres continents d'aujourd'hui ne veulent pas la paix et crachent sur la sagesse : le Russoland (la nostalgie de l'empire tsariste), le Sinoland (la nostalgie de l'empire chinois) et l'Islamiland (la nostalgie du califat de Bagdad).

Trois nostalgies toxiques dont l'archaïsme dégénéré ne présage rien de bon.

 

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