Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Une humanité inégalitaire de la différence.

Exit les utopies universalistes et égalitaire.

Il m'est limpide, si j'étais Français en France, que, face au dilemme politico-électoral actuel – qui est semblable aux dilemmes vécus par d'autres nations -, je n'hésiterais pas une seule seconde (même si cela révulse ma judéité) : je voterais contre LFI et tout ce qui lui ressemble : NUPES, ou néo-Front-Populaire, ou écolo-gauchisme, ou woko-gauchisme, ou islamo-gauchisme, ou néo-communisme plus ou mois néo-marxiste, ou, plus généralement, tout ce qui pue les "gauches" avec leur anti-libéralisme, leur anti-élitisme, leur néo-égalitarisme , contre leurs apologies permanentes de la médiocrité, des pseudo-idéalismes aussi infantiles qu'agressifs ; et s'il faut, pour ce faire, voter RN en France ou l'équivalent en Italie ou en Espagne ou en Allemagne ou en Autriche ou au Danemark ou ailleurs, je n'hésiterai pas un instant.

La "gauche" au sens le plus général, est la plus sombre et destructive utopie qui a déjà coûté, en Europe, en Russie et en Chine, depuis 1870, plusieurs centaines de millions de morts et une faillite économique colossale.

N'oublions jamais que le nazisme a été, lui aussi, un national-socialisme, populiste et anti-libéral … et qu'il n'existe aucune différence majeure entre ce nazisme hitlérien et le néo-confucianisme de Xi-Jinping, le néo-tsarisme de Poutine et l'islamisme du bloc musulman.

Devant la déliquescence du "centre pseudo-libéral, si le choix se restreint entre LFI et RN, mon vote irait, en désespoir de cause, au RN puisque, partout, le libéralisme qui est dépassement, à la fais du gauchisme et du droitisme (qui sont devenus, tout deux, des populismes, l'un de la gauche wokiste et l'autre du droitisme nostalgique, et dont le point commun est une apologie du nationalisme et de l'anti-élitisme).

Il est urgent de passer le cap des idéologies égalitaires et colonialiste des 19ème et 20ème siècles, de sortir des rêverie du 18ème siècle "philosophiste" (universalisme, solidarisme, égalitarisme, …) qui ont détruit l'Europe et pourrissent, aujourd'hui, les Etats-Unis, d'annihiler le concept d'Etat-Nation et de passer d'une démocratie au suffrage universel à une démocratie au suffrage méritoire, et ce, à l'échelle continentale.

Il faut dépasser, une bonne fois pour toutes, tous les idéalismes nostalgiques hérités des soi-disant "Lumières" dont Rousseau fut un des chantres, et de combattre radicalement toutes les médiocraties (et les médiacraties qui les accompagnent, surtout sur les soi-disant "réseaux sociaux) et tous les assistanats.

Il est urgent d'éradiquer les utopismes délétères construits sur les égalitarismes, les autoritarismes, les étatismes, les bureaucratismes, les fonctionnarismes, et de remettre au centre de tous les mouvement socio-économiques, le principe intangible de l'autonomisme : chacun est entièrement responsable de son existence, chacun est sa propre entreprise sous sa propre responsabilité personnelle, contre tous les grégarismes et contre tous les assistanats dont les seules conséquences concrètes ont été et sont la mendicité légalisée, la fainéantise institutionnalisée et le narcissisme hédoniste avec, pour conséquence, l'effondrement des niveaux scolaires et éthiques; et le délitement des avancées intellectuelles et spirituelles.

Il est temps de rendre l'Europe à sa propre culture judéo-helléno-chrétienne et de bloquer tous les flux migratoires, de quelque origines soient-ils.

L'identité européenne, au-delà des expressions multiformes la foi religieuse, a des racines lointaines intangibles : elle s'est construite, éthiquement, scientifiquement, technologiquement, intellectuellement et spirituellement sur le trépied de la spiritualité juive, de la philosophie grecque et de la fraternité chrétienne. Tout un continent – le nôtre – s'est construit, dans ces tréfonds les plus solides, sur ce trépied millénaire. Nul besoin des autres traditions qui ne sont pas les siennes (musulmanes, indiennes, chinoises ou autre, quelque respectables puissent-elles être).

Le monde qui vient devra accepter les différences et les inégalités, pourvu que ce soit non dans l'opposition, voire la haine des unes envers les autres, mais dans le respect mutuel et réciproque en partant de l'idée centrale que la différence est une richesse infinie pourvu que l'on y voie une complémentarité reconnue à partir de laquelle on puisse, ensemble, construire des mondes humains parallèles plus nobles, en interactions positives dans l'échange et non la conquête, ni militaire, ni idéologique, ni commerciale, ni technologique, ni médiatico-informationnelle à visée propagandiste.

Le monde humain unique et uni, au-delà des différences raciales, sexuelles ou culturelles, est ne aberration. L'avenir de l'humanité passe par le constat, la reconnaissance et le respect d'irréfragables différences et inégalités (l'égalité ne peut exister que par le nivellement par le bas, c'est-à-dire par un triomphe de l'entropie nivelante et mortifère).

Le monde humain de demain sera (tant politiquement, que spirituellement ou économiquement) multiple, continentalisé, autonome et interagissant pacifiquement et constructivement.

 

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