De l'humain au surhumain
L'humanité n'est évidemment pas une fin en soi, mais seulement un moyen au service de l'accomplissement du Réel et, plus spécifiquement, l'ustensile d'émergence de l'Esprit sur Terre.
Selon les expressions de Nietzsche, l'humain est "quelque chose qui doit être surpassé", "un pont et non un but", "une corde tendue entre l'animal et le surhumain".
L'humain doit respecter la Matière et la Vie (écologie).
L'humain doit assurer sa Matière et sa Vie (économie).
L'humain doit engendrer l'Esprit en spiritualisant et en sacralisant la Matière et la Vie (noologie).
Ce troisième devoir est la vraie et centrale mission de l'humain.
L'existence sociétale n'a qu'une seule dimension : l'économie humaine.
Produire sainement et distribuer frugalement tout ce dont chacun a besoin (matériellement et immatériellement) pour accomplir sa vie spirituelle en félicité (qui est la "vie surhumaine").
Tout n'est qu'économie !
Toutes les autres dimensions de la vie collective doivent être mise au service de cette économie humaine.
Tout le reste est soit bavardage inutile, soit dévoiement fallacieux.
L'humain actuel (encore très majoritairement un animal-humain) n'est qu'un brouillon malhabile de l'homme accompli et authentique de demain, qui sera surhumain.
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