La simplexité concrètement et simplement.
Une façon simple de résumer la cosmologie des processus complexes (la théorie de la simplexité), est de poser les cinq piliers que l'on connait, mais de façon plus concrète.
Il y a :
- Le Sujet (l'Essentialité, le socle et la source de tout le reste)
- Le Projet (l'Intentionnalité, l'intention, la vocation, la volonté)
- Le Trajet (l'Existentialité) qui s'élabore par interaction entre trois "moteurs" :
- la Ressource (la Substantialité, autoproduite ou puisée dehors)
- la Règle (la Logicité tant méthodologique que systémique)
- L'Activité (la Constructivité par le travail, l'effort, le combat).
L'exemple d'une randonnées est une bonne image :
- Le Sujet : une personne, un couple, une famille, un groupe, ...
- Le Projet : Une destination, un itinéraire, une découverte, ...
- Le Trajet : le chemin à parcourir en fonction :
- des vivres et du matériel dont on dispose,
- des règlementations en vigueur ou des impératifs médicaux,
- de la marche effective (vitesse, rythme, étapes, imprévus, ...)
On comprend vite que tous ces facteurs vont interférer et interagir, tout au long de la randonnée, avec des variations imprévues en cours de route (des blessures ou crampes, des sympathies ou antipathies, des défectuosités, la météo, des découvertes inattendues, des envies ou opportunités nouvelles au long du chemin, etc ...)
Si le sujet est de nature disciplinée, rigoureuse, méthodique, le "plan" se déroulera comme prévu dans les temps prévus, au risque de passer à côté de myriades de surprises émerveillantes.
Si le sujet est fantasque et "suit le papillon qui passe", plus rien n'est prévisible ni anticipable, mais le pire et le meilleur peuvent arriver.
On voit donc apparaître une bipolarité, ici caricaturée par le "caractère" personnel ou collectif du sujet : le mode dionysiaque (néguentropique) du combat à atteindre les résultats exigés par la volonté, et le mode apollinien (entropique) de l'harmonie sereine avec le site et l'instantanéité.