L'avenir de l'humanité se joue en 2025
Au sein d'un processus, le chaos est toujours un comportement temporaire avant remise en ordre soit par émergence d'une nouvelle complexité (on parle alors de bifurcation ou de changement de paradigme), soit par dissolution dans l'uniformité (et disparition du processus, source du chaos).
La durée d'une période chaotique au sein d'un processus dépend de la taille et du niveau de complexité de ce processus (pour l'humanité, c'est environ un demi-siècle tous les demi-millénaires ... pour nous, maintenant : de 1980 à 2030).
L'état chaotique résulte toujours d'une accumulation de surtensions entre l'état interne du processus et les propriétés de son milieu, devenues incompatibles.
Il y a contradiction. Dès lors une dialectique s'enclenche pour dissiper optimalement ces surtensions.
La contradiction à l'origine de toute crise chaotique interne à un processus ou entre ce processus et son milieu, indique que ce processus n'est plus en phase avec l'Intentionnalité cosmique qui devrait maintenir l'harmonie globale.
Notre époque voit deux contradictions majeures du point de vue de l'histoire humaine sur Terre. L'une est externe, fracturant l'harmonie entre le processus humain et le milieu biosphérique, donc induisant des perturbations graves tant climatique que météorologique, biologique, écologique, épidémique, océanique, géologique, .... L'autre est interne, fracturant l'humanité en sous-humanités inconciliables et incompatibles, et s'exprimant par l'émergence de huit continents économico-culturels (Euroland, Américanoland, Latinoland, Afroland, Islamiland, Russoland, Indoland et Sinoland) largement divergents pour certains d'entre eux.
Il me paraît aujourd'hui assez probable :
- que l'Américanoland de Trump va conduire à l'effondrement de l'Islamiland et du Russoland ;
- que l'Euroland a tous les atouts pour faire émerger le nouveau paradigme noétique (2050 à 2600) et la nouvelle civilisation eudémonique (2050 à 3700) pour peu qu'il arrive à sortir de ses vieux fantasmes idéologiques et messianiques, et abandonne la société de l'avoir et de l'abondance, pour celle de l'être et de la frugalité (donc abandonne les chimères géo-politico-économiques des "indicateurs" qui n'indiquent plus rien du tout) ;
- que le Latinoland a la chance de pouvoir suivre le néolibéralisme de Milei à moins qu'il ne préfère s'enfoncer, comme le fait l'Afroland, dans les boues mortifères des trafics en tous genres, à la merci des grands prédateurs venus d'ailleurs ou bercés dans leur sein ;
- que l'Indoland, discrètement, prend la même voie que l'Euroland et pourrait devenir l'un des grands centres de la civilisation de demain ;
- et que le Sinoland, malgré ses délires actuels en matières de technologie à bon marché et de main-d'œuvre esclavagisée, a de fortes chances de s'effondrer comme le Russoland et l'Islamiland ... mais pourrait, peut-être, rejoindre l'Euroland et l'Indoland dans la nouvelle civilisation, pour peu qu'il réussisse à se débarrasser, définitivement, de ses démons confucéens et totalitaires.
Dans ce cas de figure, il ne resterait que deux pôles : le pôle économico-ringard de l'Américanoland populiste, trumpiste et suicidaire, et le pôle de "l'après bifurcation" paradigmatique et civilisationnelle, tournant autour de l'Euroland et de l'Indoland (tous deux réussissant à éradiquer, une bonne fois pour toutes, cette pandémie infectieuse gravissime appelée islamisme).
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